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TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw)
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MessageSujet: Re: TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) - Page 2 EmptyMer 8 Avr - 6:56
Aislinn s’était habillé rapidement et j’avais ensuite senti sa main glacée agripper fortement la mienne. J’sentis une brûlure au contacte et réalisai qu’j’avais pu rien faire pour la blessure du miroir, mais là j’pouvais oublier d’toute façon, on avait d’autres priorités. M’sentant tiré vers l’arrière, je repris mon équilibre tant bien qu’mal, mais la suivit immédiatement derrière une commode en bois. Comme elle, je m’accroupis. Plus grand qu’elle, j’trouvais qui avait pas tant d’place, mais elle semblait plutôt confortable vu sa petite taille. D’un geste vif elle m’imposa l’silence en posant son doigt sur mes lèvres en m’fixant. C’était très inconfortable comme situation. Attendant patiemment que la sécu passe, j’avais repris la main d’Aislinn pour l’enfermer entre les deux miennes, la réchauffer malgré qu’c’était awkward, parce que fuck on aurait cru qu’elle allait mourir gelé sur place. J’avais rien d’autre à faire d’toute façon. Mon attention restait néanmoins porter sur les sons, s’qui m’donnait l’ocassion d’éviter d’la r’garder elle. Si j’trouvais qu’l’atmosphère était lourd avant c’était rien comparé à une fois qu’les gardiens étaient dans la pièce. Une part d’moi aurai aimé s’lever et m’rendre. L’idée de m’cacher comme à l’orphelinat m’faisait pas tant tripper. J’aurais pas voulu m’faire prendre en tentant d’me cacher derrière une commode, mais on était deux et j’voulais pas causer d’problème à Ais. Elle t’nait probablement à son local comme j’tenais à mon atelier. La bonne chose à faire était d’la fermer et attendre patiemment. L’un d’eux accusa Aislinn de ne pas avoir fermé la lumière avant d’quitter les lieux et l’autre, l’autre j’allais juste lui défoncer la gueule vu l’ton sur lequel il avait parlé d’elle. Fucking Creep!

- Loin d’être approprié pour des gardien de sécurités. Il faut le rapporter demain Mircea. Pas ce soir, demain. Nous avons suffisamment de problèmes. J’ai dit demain…roh!


- Mon intention est pas d'le rapporter. Ça sert à rien ça avec ses gens-là!


Brusquement, j’serrai mes mains sans trop réaliser que j’devais écraser celles d’O’Riley et tentai d’me redressé, mais m’assommai plutôt sur le rebord de la commode dans un bruit sourd qui « par chance » n’fut pas entendu et j’passai finalement mon temps à m’frotter l’crâne à deux mains pour faire partir la douleur, les yeux fermés, l’visage grimaçant.

- Tellement impulsif…Ça t’apprendra à m’ignorer jeune homme! Je suis d’accord avec toi, c’est inacceptable, mais on peu s'occuper d'une chose à la fois?

L’son des néons qui s’fermaient parvinrent alors à mes oreilles et j’réalisai s’qui allait s’passer: les pièces des pavillons de sports étaient fermées à clefs de soir normalement. J’sautai sur mes pieds, mais étourdis j’eu juste le l’temps de regarder impuissamment la porte grinçante s’fermé et être verrouillé.

- FUCK!

Passant ma main sur mon visage, découragé, je révisais mes options alors qu’Aislinn s’en allait un peu plus loin apparemment frustré aussi.

- Merde ! Manquais plus que ça…

J’retins mon commentaire. Oh parce qu’elle n’était pas contente maint’nant! Elle v’nait d’me laisser comprendre qu’elle voulait pas plus et maint’nant que j’lui avait dit qu’moi non plus ça f’sait plus?!

- C’est surtout dans la façon d’le dire Mircea et tu le sais très bien, pas que ça change quoique ce soit.

Ugh, j’avais pas d’temps à perdre ici! J’passai d’l’autre côté d’la commode pour aller tester la porte. J’me mis à genou pour observer la serrure, mais s’tait pas dans mon sac de sport que j’trimballais mes crochets. On passerait pas par-là. J’les avaient pas utilisé d’puis une éternité en plus. J’pouvais t’jours chercher un équivalent. J’poussai un soupire, énervé et m’dirigeai vers la fenêtre où j’constatai qu’il y avait une grille pour la protéger des ballons de la cours extérieur. Le tout semblait bien ancrée dans le béton du bâtiment. À ma connaissance on n’avait pas de tournevis et certainement pas rien d’assez solides pour arracher l’truc du mur, ni de de pouvoirs actuellement utiles non plus.

- Y’a des truc petits, longs et pointus qu’on peut utiliser pour la porte?
J’pensais entre autre à des bobby pins quoique j’avais jamais tenté. J’pointai ensuite la fenêtre.

- Ou des super pouvoirs cachés dont j’s’rais pas au courant et impliques une force surhumaine? Sinon j’guess qu’on peut passer la nuit à faire ton deuxième round. , ajoutais-je sarcastiquement sans trop savoir où donner de la tête.

Je ne me rappelais pas qu’Aislinn et moi ayons jamais discutés de ses pouvoirs et moi j’évitais le sujet comme la peste. Est-ce que je regrettais en s’moment de même pas avoir essayer d’comprendre et d’connaître les miens? Pas vraiment, j’en avais vu assez pour savoir que j’voulais rien savoir.
- L’autre option est d’crier jusqu’à s’qu’on nous ouvre et démolir l’autre taré. Tentant, mais y’aura clairement des répercussions et j’pas sur qu’tu es prête à les assumer. Comparé à moi Aislinn semblait avoir un chance d’avoir une vie à Immo. Moi, j’me d’mandais encore comment j’avais pas encore été « renvoyé ».

- Je réitère. Si nous avions simplement été nous coucher et qu’on l’avait laissé ici, ce ne serait pas arriver.

L’autre option que j’avais pas mentionné était d’régler l’espèce de froid qui s’installais dans la pièce. J’tais pas attardé, y’avais beaucoup de non dis. J’le sentais à Aislinn qui semblait même pas vouloir m’regarder. Cette observation-là m’arracha un long soupir alors que je tapotais ma cuisse avec une certaine frustration. Quoi?! J’avais rattrapé la chose non? Fulminant j’décidai d’me lancer, parce que la soirée s’rait foutument longue d’toute façon. J’marchai d’un pas sec vers la blonde qui semblait garder ses distances.

- Bon. Qu’est-ce qui a? On est coincé ici, soit on sort, soit on discuter de l’éléphant dans la pièce.

- Ouah…une once de maturité.
- Appelle ça désespéré.


Bien que j’tentais d’contrôlé mon ton d’voix, on pouvait clairement noter la pointe d’énervement. Ajouté à ça l’regard hautain qui accompagnait la chose, j’tais conscient que mon intervention s’rais pas agréable malgré ma tentative de contenance.
Ethan M. Shaw
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MessageSujet: Re: TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) - Page 2 EmptyMer 8 Avr - 12:11
Dans la pénombre je voyais Shaw se déplacer dans la pièce, se dirigeant vers les fenêtres. J’imaginais qu’il cherchait une issue. Le problème, c’est qu’il n’y en avait pas. Le seul moyen de sortir de cette pièce était la porte. Porte qui était fermée à double tour.

- Y’a des truc petits, longs et pointus qu’on peut utiliser pour la porte?

Je fis non de la tête, me retenant de lui répondre sarcastiquement que nous nous trouvions dans un local de danse et non dans son foutoir d’art plastique. Et depuis quand il s’avait crocheté une serrure lui ?! Non, enfaite non je ne voulais pas le savoir.

- Ou des super pouvoirs cachés dont j’s’rais pas au courant et impliques une force surhumaine ? Sinon j’guess qu’on peut passer la nuit à faire ton deuxième round.

Le ton qu’il venait d’utiliser m’hérissa les poils. Une nouvelle vague de colère montait en moi. Maintenant c’était lui qui était vexé ? Cette situation n’était pas ma faute, ou tout du moins pas entièrement. Mes yeux lui envoyaient des éclairs invisibles qu’il ne pouvait pas voir avec la faible luminosité présente.

- Evidemment c’est bien connu que le roi des Enfers à une force surhumaine. Il réfléchit parfois le morveux ou il ne pense qu’avec son entre jambe.


Je pouffais légèrement à la remarque d’Hadès, limite déçue qu’Ethan n’ait pas pu l’entendre.

Après, il fallait dire que sa question avait un côté légitime. Nous n’avions jamais parlé pouvoirs. En même temps « Hey j’ai le pouvoir de te tuer momentanément ! » ce n’est pas une phrase que l’on se glisse sur l’oreiller après une partie de jambe en l’air…
Je ne savais pas ce dont il était capable non plus… mais j’en déduisais qu’il n’était pas non plus doté de la force de Superman.

Le jeune homme repris encore une fois la parole pour suggérer de crier jusqu’à ce qu’on nous ouvre, et tabasser le gardien.
Une vague de chaleur inexpliquée m’atteint lorsqu’il dit ces derniers mots. Apparemment le comportement du gardien ne lui avait pas plu non plus…

- Oui oui… après ce n’est pas comme s’il t’avait traité réellement mieux il y a quelques instant… miss fessée.

Je grognais. Hadès n’avait pas tort… La vague de chaleur disparu aussi vite qu’elle était arrivée, remplacée par un froid polaire dans ma poitrine.

Je gardais le silence, cherchant une option meilleure que la sienne. Hors de question de crier. Je ne voulais pas perdre la salle de danse et encore moins sa présidence. C’était mon seul exutoire ici à Immortalia si on ne comptait pas Ethan.
Il devait bien y avoir un moyen, il fallait juste me laisser le temps de réfléchir.

Je n’eu cependant pas le loisir de réfléchir longtemps. En effet, le beau brun avait décidé de s’avancer vers moi, le pas un peu trop décidé à mon gout.

- Bon. Qu’est-ce qui a? On est coincé ici, soit on sort, soit on discuter de l’éléphant dans la pièce.

Je le regardais une seconde alors qu’il me surplombait de sa hauteur. Lui aussi avait l’air énervé. Je crois d’ailleurs que ça m’enrageait encore plus. Il avait cette aura inquiétante de la colère mais je ne me laissais nullement impressionnée, aveuglée par le voile rouge se trouvant devant mes yeux.

- Qu’est-ce qui a ? Par ce que maintenant tu t’en préoccupe peut-être ?! Tu voudrais pas réglé ça d’une petite tape sur mon cul afin de me calmer peut-être ?!

Je pointais un indexe inquisiteur sous son menton. Je ponctuais ensuite la fin de mes phrases en lui frappant le torse avec alors que la colère faisait trembler ma voix.

- Si tu veux une putain à sauter que tu peux renvoyer d’une claque t’a qu’à te trouver quelqu’un d’autre Shaw ! J’ai encore un semblant de dignité…

J'avais hurler sans m'en rendre compte. La colère dans ma voix s’était maintenant mélangée à une forme de dégout, et de tristesse. Je m’en voulais de ne pas réussir à contrôler les trémolos qui faisaient perdre toute son intensité à mes allégations.

- Et ne vient pas me dire que c’est ma réponse qui a entrainé tout ça ! Ça se voyait à quatre kilomètres que tu regrettais à mort ce que tu m’as dit. Et je peux te comprendre…

J’avais murmuré cette dernière phrase plus pour moi que pour lui.
Jamais je ne serais aimée, je m’en étais fais une raison. Mais les piqures de rappel comme celle-ci ne faisaient jamais du bien. Je lui en voulais aussi pour ça, pour cette remémoration douloureuse que je serai seule malgré les apparences.

- J’ai juste dit la première chose qui m’est passé par la tête, j’avoue, sans réfléchir plus que tant… Mais mon seul but c’était de pas te laisser dans ce bordel. Car oui, c'est toi qui a dit ces putains de mots que vraisemblablement tu ne pensais pas !

Je passais mes mains sur mon visage alors que je sentais les larmes monter, je n’allais pas pleurer devant Ethan Shaw. Je n’allais pas pleurer pour Ethan Shaw… Je ne devais pas.

- Et de toute manière, si je t’avais dit que moi aussi, t’aurais fait quoi hein ? Tu peux me le dire ?

Plus je parlais et plus j’avais froid, un froid glacial saisissant ma peau, mon intérieur. Je retenais les tremblements, je ne voulais pas paraitre plus faible que je ne l’étais déjà.

Ethan, lui n’avait pas l’air d’en souffrir ce qui me confirma que cela venait de moi, ou plus exactement d’Hadès.
Il fallait que je me calme, je ne voulais pas perdre le contrôle. J’avais beau être en colère contre le jeune homme pour l’instant, si je le tuais c’était moi que je haïrais, et cette fois-ci je ne pense pas que je le supporterais.

- Je pensais juste que t’étais pas comme les autres… Qu'on se comprenait toi et moi... mais j'avais tort apparemment. avais-je fini par dire doucement, sans colère, juste tristement.

Je me reculais pour m’éloigner d’Ethan jusqu’à ce que mon dos heurte le mur. Il fallait que je creuse la distance entre nous. Plus il était proche et plus j’étais un danger pour lui.
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MessageSujet: Re: TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) - Page 2 EmptyMer 8 Avr - 22:54
J’regrettais pratiquement d’avoir poser la question, pour une fois qu’j’essayais d’être un minimum mature. Dans quoi j’me mettais les pieds encore. Aph avait raison, j’aurais dû aller dormir, mais non fallait qu’mon pauvre cerveau s’laisse trainer ici par la belle Aislinn. S’tait p’t’être trop facile d’avoir mon intérêt au fond. Combien d’fois fallais que j’me répète de pas m’attacher.

M’enfin en d’autres circonstance j’aurais trouvé mignon la crise qu’Aislinn était en train d’piquer sauf que j’aimais pas entendre s’qui sortait d’sa belle gueule en s’moment. Pire encore, son doigt accusateur contre mon torse j’lui aurais cassé en s’moment! L’idée d’simplement l’penser m’dégoûtait, mais j’serrai quand même l’poing pour m’éviter d’lui attraper. En gros, de s’que j’comprenais, elle avait pris offense d’ma p’tite tape, pour elle j’venais d’lui retirer sa dignité. Sa voix tremblait de colère, ou étais-ce de tristesse? Elle me hurlais d’sus comme une banshee en furie et pour moi qui f’sait d’gros efforts pour me cont’nir s’tait suffisent pour m’faire exploser, mais elle continuais d’parler et au bout d’un moment son ton s’adoucis pointant l’fait qu’j’avais visiblement regretter mes paroles. Elle avait pratiqu’ment les larmes aux yeux et Dieu sait qu’j’avais du mal à voir les filles pleurer. L’envie d’lui faire un câlin était présente, mais j’résistai et ce fut le rappel de mon inconfort du moment qui calma mes ardeurs et frustrations. Mes émotions f’saient des montagnes russes et j’détestait ça. Reste qu’elle m’accusait moi, d’avoir partie les hostilités et qu’elle avait simplement dite la première chose qui lui était passé par la tête. Je pris le coup bien que visiblement ça m’plaisait pas trop d’me faire accuser. J’tentais avec beaucoup d’effort d’être patient et tolérant. Elle alla jusqu’à me demander ce que moi j’aurais fait. Excellente question, mais alors que la réflexion semblait d’abord me calmé, adoucissant mes traits alors que j’cherchais les bons mots elle ajouta la goutte qui fit déborder le vase avant d’se reculer comme pour s’réfugier à distance. C’est quoi maint’nant elle avait peur d’représailles? J’l’avais jamais maltraité!?

- Je pensais juste que t’étais pas comme les autres… Qu'on se comprenait toi et moi... mais j'avais tort apparemment.

Offensé, le regard instantanément durcis, j’me rapprochai brusquement, lui retournant son traitement du doigt accusateur. J’allais pas la laissé m’accuser d’être le seul à tord ici et s’pousser après ça quand même! Sans l’remarquer j’avais adopter un posture plutôt agressive et Aph tenta d’m’en avertir comme elle n’aimait pas s’qu’elle observait. Rageur, j’y fit même pas attention, trop occuper à gesticuler et crier. Mes lèvres se tordirent en un rictus.

- Oh! Le guilt trip! Les autres? Parlons-en des autres! Combien d’temps ça t’as pris pour m’remplacer à la St-Valentin? Ouais j’t’ai vu sortir du pub avec un dude random. J’t’ais en ville! Ça joue les jeunes vierges offensée, mais si tu trouves que JE t’utilise t’es foutument hypocrite! Un « semblant » d’dignité c’est bien l’terme! Et c’est quoi l’problème?! J’pensais qu’on était rendu assez loin pour pas s’offenser d’une p’tite claque sur une fesse. T’as passé la soirée attachée à une putain d’barre à t’faire sauter, ça semblait pas un problème jusque-là! J’pense pas qu’ça allait que d’un côté s’t’histoire.

J’avais quand même mis un effort majeur pour lui plaire ce soir, ça plaisait aussi pour sûr, mais on aurait dit qu’elle pensait qu’c’était QUE pour moi. Rien m’forçait à faire tout ce que j’avais fait avant d’la prendre, mais non ça comptait pas. S’te claque montrait que j’la traitait comme une pute! S’qui soit dit en passant est extrêmement insultant dit comme ça. Mais j’allais pas r’tenir ça contre elle, elle pouvait pas savoir. J’marquai une brève pause pour reprendre mon souffle, crier à tue-tête en prenant beaucoup. Brève était toutefois le mot. Immédiatement j’enchaînai.

- ALORS OUI! J’ai regretté de l’avoir dit! Je sais pas s’que j’aurais répondu à ta place, mais mon premier réflexe aurait pas été de me foutre d’ta gueule en blaguant. Et j’me suis rattrapé, maladroitement okay, parce qu’on a dit qu’on conservait ça occasionnel, rien d’sérieux et c’est s’que j’essaie d’faire et que j’me sentais d’jà assez mal d’perdre ma concentration pour les beaux yeux d’une autre! Parce que j’vais virer fou si j’commence à m’attacher à toi alors que tu t’tapes probablement la moitié du pensionnat! J’pensais qu’c’était clair! Tu veux quoi?! Un mec doux, respectueux, à l’écoute, qui est là pour répondre aux petits besoins d’madame sans attachement et qui ne demandera rien en r’tour. Aislinn O’Riley c’est un copain dont vous avez b’soin pas un fuck friend! Faut savoir distinguer les deux! On dirais qu’tu parles comme si tous s’qu’on avait fait avant comptais pas et tout s’résumais à la dernière fois qu’j’ai manqué d’tacte!

M’laissant emporter, j’frappai l’mur à côté d’elle, l’envie d’taper un truc étant devenu trop forte.

Dah j’le pensais qu’à moitié, moi aussi j’m’attachais, mais j’allais quand même pas lui avouer j’allais passer pour quoi maintenant. Mais en vrai si Aislinn m’donnait pas d’support émotionnel, même involontairement et que par contact physique, j’s’rais même pas ici en s’moment n’est-ce pas? À vrai dire, j’sentais mon argumentation dérapée, tout ce speech en révélant probablement beaucoup trop déjà sur mon état d’esprit. J’aurais pas pu identifier la vague d’émotions qui m’envahissait en s’moment et encore une fois j’me dit, Sin aurait traduit ça pour moi, elle.
Ethan M. Shaw
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MessageSujet: Re: TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) - Page 2 EmptyJeu 9 Avr - 20:51
Je n’étais plus la seule en colère. Mon laïus avait réveillé Ethan et il se dirigeait à nouveau vers moi- Cette fois-ci c’était lui qui pointait un doigt accusateur sur moi. Je baissais les yeux dessus un instant avant de me concentrer sur les yeux du beau brun qui malgré la pénombre me semblait sombre comme un orage.
Il s’était positionné devant moi dans une position agressive et dominante et je me surpris à me sentir impressionnée, voir effrayée.

Je n’avais jamais vu Ethan adopter cette attitude avec moi, je me sentais petite, fautive. Peut-être étions nous deux à avoir dépasser les limites.
Ses lèvres prirent la forme d’un rictus mauvais qui me fit frissonner. Je ne lui connaissais définitivement pas cet air mauvais, ce n’était plus le même Ethan que celui qui me faisait des caresses juste avant. Il s’était mué en un homme rempli de colère.

J’eu l’envie de lui passer une main sur le visage, comme pour l’apaiser. Je me retins cependant, je n’étais pas sûre qu’il apprécie et je redoutais en plus sa réaction.

Ethan cassa finalement le silence qui s’était installé depuis ma dernière phrase. Le ton utilisé était sauvage, je ressentais sa colère.
Je me pris une première claque lorsqu’il mentionna la soirée de la Saint-Valentin. Soirée qui pour moi datait d’il y a déjà un millier d’année, mais ce n’était pas le cas en réalité.
J’appris qu’il m’avait vu à Galway avec Jaime… Je déglutissais, baissant les yeux, coupable.
Il n’avait pas tort, ce soir là je l’avais remplacé en une demi-seconde… Après c’était lui qui avait eu un truc à faire… Et d’ailleurs qui faisait des livraisons d’art au beau milieu de la nuit ?
Je ne relevais pas, préférant lui laisser ce point. Il n’avait pas tort, même si nous n’avions pas d’exclusivité l’un envers l’autre…

Il continua pour me dire que sa fessée devrait être le cadet de mes soucis après m’être fait prendre sur la barre dans danse toute la soirée.
J’accusais ce deuxième coup en redressant mes yeux vers lui, les plissant légèrement. Je n’aimais clairement pas le ton utilisé et encore moins les mots dont il se servait.
Malgré moi, je détestais qu’il réduise ça à une histoire de cul et a rien d’autre.

- Mais il n’y a rien d’autre entre vous de toute manière, non ?

Hadès avait lancé cette pique comme s’il voulait sous-entendre le contraire.

- Non, rien d’autre. Tu vois bien ce que les pseudos sentiments peuvent créer comme merde…
- Oh c’est sûr que deux personnes faisant un… comment tu dis ? Plan cul ? Se crie dessus de cette manière tous les jours…


Je retins un grognement pour éviter qu’Ethan ne le prenne pour lui. La situation était déjà assez tendue dans le réel pour que l’ami imaginaire dans ma tête ne vienne foutre encore plus le bordel.

Une brève accalmie s’installa entre Shaw et moi avant qu’il ne reprenne son monologue assenant son prochain coup. Il regrettait… Et même si je m’y attendais, l’entendre était plus douloureux que ce que ça n’aurait dû.
Oui, je concédais que je n’avais pas eu la meilleure des réactions à la suite de sa déclaration. Qu’elle soit réelle ou non. Mais c’était bien facile de dire par la suite qu’il n’aurait pas agit de la même façon…

Je continuais à l’écouter, la bouche légèrement entrouverte par le choc de ses paroles. Je ne me serais pas attendu à autant de véhémence de la part d’Ethan. Ça me serrait le cœur.

Il rajouta que l’on avait consenti à que ça soit une « relation » sans obligation, juste pour le fun. C’était vrai.
Je sentis une nouvelle fois les larmes monter alors qu’il me disait que s’il s’attachait à moi il deviendrait fou. Apparemment il avait une si haute estime de moi qu’il pensait que je m’étais fait sauter par la moitié du pensionnat.
Le fait qu’il puisse penser ça me donnait envie d’hurler. Je n’étais certes pas chaste, je n’allais pas me mentir là-dessus. J’avais cependant un peu d’estime pour moi et ne sautais pas tout ce qui bougeait… Et en vrai, a part Jaime qui je n’avais pas vu depuis cette fichue Saint-Valentin, il n’y avait que lui… Mais je ne pouvais pas le lui dire…  

Ethan continua de me crier dessus en me disant que ce qu’il me fallait c’était un copain et non un sex friends.
Je fronçais le nez, me retenant de lui envoyer à la figure le fait que je savais parfaitement faire la distinction entre les deux.

- On dirais qu’tu parles comme si tous s’qu’on avait fait avant comptais pas et tout s’résumais à la dernière fois qu’j’ai manqué d’tacte!

Je sursautais en lâchant un cri alors qu’il frappait le mur à côté de moi. Je remontais mes mains sur ma poitrine comme par réflexe.
Je secouais la tête, je n’avais pas à avoir peur de lui. Il ne m’avait jamais fait de mal et ce n’était pas aujourd’hui que ça allait commencer. Je ne l’avais peut-être pas bien cerné mais je mettais ma main au feu pour dire qu’il n’était pas violent envers les femmes.

Je me redressais autant que je le pouvais pour lui faire face. J’étais en colère, j’avais accusé ses coups sans broncher mais je n’allais mais en rester là sans rien dire.
Je posais une main sur son bras en ne le lâchant pas des yeux. J’avais besoin de créer ce contact, j’avais besoin que la situation se radoucisse un peu entre nous, que l’on arrête de s’hurler toutes nos horreurs à la figure.

Sa dernière phrase résonnait en moi. « comme si tout s’qu’on avait fait avant ne comptait pas ».

Car il y avait un avant. Il y avait un avant cette situation absurde. Un avant ou nous étions « heureux » et maintenant nous en étions là…. Tout ça à cause de mes mots, de ses mots… j’en venais à croire que j’aurai mieux fait de lui dire que je l’aimais aussi…

- Oh mais oui… pour que l’artiste te brise le cœur en réagissant pire que toi. Quelle bonne idée.
- Il a dit qu’il aurait fait autrement…
- Autrement ne veut pas dire pire. Tu te laisses manipuler par lui, il te rend faible.
- Assez !
- Tu devrais le laisser là et ne jamais le revoir. Regarde dans quel état tu te mets pour lui…
- Assez !
- Tu es si… faible !


- ASSEZ !!!

J’avais hurlé.
Je rouvrais mes yeux que j’avais fermer pour voir la pire vision de toute ma vie.

Ethan se trouvait au sol, un peu plus loin, comme projeté.
Je notais un froid polaire dans la pièce alors que de la fumée était produite par ma respiration.

Je faisais face à la dure réalité, Hadès m’avait poussé à bout pour que j’utilise mes pouvoirs instables… contre Ethan.

Je lâchais un cri étouffé alors que je me précipitais vers Ethan pour prendre sa tête entre mes mains. Je cherchais un pouls… mais rien, le néant, le silence, pas de respiration.

- Ethan je t’en supplie répond moi ! Vas-y s'il te plait ! Je t'en supplie !

Je le secouais pour qu’il reprenne connaissance mais rien. Pas un signe de vie de la part de mon amant.

- Hadès qu’est-ce que tu as fait ?! Aide-moi !

Aucune réponse, il s’était muré dans le silence, me laissant seule face au corp inanimé de Shaw…

Secouée de sanglots je continuais bêtement à chercher les battements de cœur du jeune homme, une respiration, il ne pouvait pas être mort…
Je ne pouvais l’avoir tué… non non non ! Pas lui ! Tout sauf lui !

J’avais mal dans la poitrine, j’avais du mal à respirer, je suffoquais alors que Ethan était bien là, sans vie devant moi.

Je le serrais contre moi, berçant son corps contre le mien essayant de le réchauffer comme je pouvais.
Les larmes ne cessaient de couler ses mes joues alors que les siennes étaient devenue cireuses, éteintes de toutes traces de vie.

- Hadès aide moi je t’en supplie… Hadès… HADES !

Toujours aucune réponse de la part de ma cruelle divinité alors que j’implorais son aide… Il était arrivé à ses fins, il devait se délecter du spectacle.
Je ne pouvais pas avoir tuer Ethan, pas lui, c’était le pire qui pouvait m’arriver. Mon cœur me faisait mal, j’étais en colère contre moi, contre Hadès, contre ma faiblesse…. Je lui avais encore céder… Il avait raison, j’étais faible.

Je me penchais en avant, posant mon front sur celui d’Ethan, fermant les yeux. Je faisais de petits mouvements inconscients de va et vient tout en sanglotant comme jamais cela ne m’était arrivé avant.

- Je t’en supplie réveil toi, me laisse pas ici. Je te promets si tu te réveilles on pourras en revenir à « avant ». A avant que tout ça ne se passe… Je ferai tout ce que tu veux… Réveille-toi pitié, je te jure que tout ce qu’on a fait avant ça compte pour moi… Je t’en supplie Ethan ouvre les yeux… j’ai besoin de toi…

Je me mis à chantonner with or without you pour essayer de me calmer, espérant que l'air de U2 pourrait par je ne sais quel miracle sauver la situation cauchemardesque qui se trouvait entre mes bras.
Aislinn O'Riley
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MessageSujet: Re: TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) - Page 2 EmptyVen 10 Avr - 21:32
La froideur du touché d’Aislinn était surprenant une fois d’plus, mais encore plus surprenant en était la douceur alors qu’moi j’lui gueulait d’ssus. Ça semblait stupide soudain’ment, mais j’aurais aimé qu’elle cris aussi maint’nant qu’on avait commencé. J’en avais à sortir et elle aussi apparemment. Pour une fois qu’on s’parlait franchement! S’fut alors dans ma plus totale incompréhension qu’après tant de douceur l’espace d’un moment, mon vœux s’réalisa :

- ASSEZ !!!

La douleur qui parcourra mes bras et ma poitrine à s’moment était quasi indescriptible. J’avais senti un choc, comme une pression soudaine qui m’arrachait mon souffle et engourdissait mes bras et alors qu’le hurlement désespérant déchirant d’Aphrodite me perçait les tympans puis…plus rien.

Elle l’a TUÉ!? Je cherchais à ressentir la présence de mon âme sœur. Vide comme un coquillage abandonné par son hôte. J’étais seule. J’observais la scène depuis ses yeux, à présent d’un gris vitreux que je percevais dans le reflet du miroir un peu plus loin, sa chair prenant lentement une blancheur surprenante même pour lui. Lentement, les paupières ne répondant plus, s’affaissèrent en me couvrant la vue. Combien de fois lui avais-je dit de conserver ses distances. Je ne pouvais pas croire non plus qu’Hadès l’avait laissé faire ça! Un autre grec de surcroît. Nous n’avions été spécialement proche, notre contact étant impossible vu les distances, mais j’avais toujours cru que nous nous comprenions. J’avais toujours cru que mon « oncle » savait ce qu’il faisait. Nous agissions généralement d’une manière similaire de ce que j’en savais. Si seulement je pouvais lui dire le fond de ma pensée à présent. Je pouvais percevoir les pieds de la meurtrière accourir, prendre notre pouls, vérifier notre respiration. JE LUI AURAIS BIEN PRIS LA SIENNE! Utilisé le corps de Mircea pour la tuée ne serait que justice! Je le lui devais, avant que la direction ne se retrouve en possession du corps. Qui sait ce qui allait nous arriver ?! Fuir, ne pas retourner dans cette salle, était-ce possible? L’idée de voler le corps de mon amour, qui avait une idée bien spécifique de la mort me semblait criminel. Des larmes avaient commencé à perler sur le visage inexpressif de mon possédé, pas les siennes, les miennes alors que je prenais lentement ma place en sa chair.

Étrangement, prendre le contrôle d’un corps mort n’était pas aussi facile que prévu comme tout semblait dysfonctionnel. Au fur et à mesure que je prenais les commandes, je constatais ma difficulté à penser, à manipuler un corps qui au fond n’était pas le mien et surtout très différent de ce que j’avais connu. La concentration était d’autant plus difficile parce que mes pensées étaient porter sur la bonne façon de la punir. Elle l’avait touché pour le tué! Eh bien j’allais lui couper la main, celle qui s’étaient poser à présent sur nous dans l’espoir de voir son jouet favori revenir d’entre les morts. Mais avec quoi? Une pièce du miroir me passait par la tête. Un peu loin... Accident ou non, elle ne heurterait plus personne. À l’entendre, elle se sentais coupable en plus, parfait! Il était trop tard pour le pardon, le mal était fait.

Nous avions à présent la tête appuyée sur sa poitrine, me permettant d’entendre son cœur qui battait à un rythme effréné et sa respiration irrégulière. Elle nous berçait, chantonnant de façon agaçante et je sentais mon contrôle sur le corps de mon possédé devenir plus grand.

Je t’en supplie Ethan ouvre les yeux… j’ai besoin de toi…

Elle voulait qu’il ouvre les yeux?! Elle serait servit! Notre corps se mis à convulser légèrement dans les bras d’Aislinn alors que je faisais tout mon possible pour me mouvoir. Puis, avec difficulté, j’ouvrit les yeux subitement, ces mêmes yeux vitreux que j’avais perçu précédemment dans le miroir se posaient à présent sur le visage de la blonde. Si j’avais pu contrôler mon expression faciale, elle aurait pu percevoir la colère plutôt que cette pathétique déformation du visage qui devait être davantage troublante qu’autre chose. Notre reflet dans ses yeux me dégoutant, cela raviva ma frustration. Immédiatement, je poussai son visage, puis elle comme je le pouvais, me libérant de son emprise sur le corps de son amant et rampant vers le miroir avec toute la vitesse que je pouvais me permettre. Je commençai toutefois à regretter mon choix d’arme si loin…nos mains auraient pu suffire, mais elles étaient si faible maintenant. Le crime méritait une punition adéquate et je n’étais pas en état de la tuer tant que je n’avais pas plein contrôle. Je n’étais pas entrainé au combat moi. La main suffirait. Non! Ma résolution ne diminuait pas. Simplement je prenais conscience de mes faiblesses actuelles. Me rapprochant du miroir, je pouvais percevoir notre reflet plus clairement. C’était pathétique, nous n’avions pas l’air vivant, une marionnette. Les larmes aux yeux, je grimaçai de colère fermant les yeux et appuyant notre front contre la glace.

Je me remontai péniblement en tremblant contre la barre pour atteindre les pièces de miroir précédemment brisée. Nos jambes étaient d’une stabilité incertaine et je laissai une brève plainte haletante quitter nos lèvres. Ma voix raisonnante d’outre-tombe qui s’échappa des lèvres de Mircea, me rendit son absence bien plus réelle. Je m’affairai à tenter de détacher les morceaux brisés du miroir sans succès, notre dextérité manuelle n’étant plus ce qu’elle était. Frustré, je nous frappai la tête dans le miroir en émettant un cri de rage, étonnamment hermaphrodite alors que ma voix passait par ses cordes vocales à lui, pour en faire tomber les pièces. Je me penchai ensuite, tant bien que mal pour en ramasser une. Une longue lamelle de miroir en main droite, la première pensée qui me vain à l’esprit fut que Mircea était gaucher lui. Je le connaissais si bien, notre relation s’était développée au point où il me rappelait celle que j’avais eu avec Adonis. Pour moi, c’était un véritable second échec amoureux. Me tenant toujours contre la barre d’une main, la lame serrée trop fortement par manque de contrôle dans l’autre, je tournai la tête avec une difficulté évidente vers Aislinn. Je voulais lui crier des injures, hurler, mais les sons se formaient mal et je déglutis plutôt, des larmes de colères continuant de perler sur notre visage déformé. Seuls des sons incohérents suivi d’un seul mot parvinrent à quitter nos lèvres.

« …pourquoi?… »
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MessageSujet: Re: TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) - Page 2 EmptyVen 10 Avr - 22:54
Quelques secondes après mes supplications le corps d’Ethan commença à convulser. Je poussais un cri, surprise et choquée de ce qui se passait.
Je n’avais jamais côtoyé de cadavre mais dans les films ils ne faisaient pas référence à des convulsions après un décès…
Alors je regardais le visage éteint de mon amant ses yeux s’ouvrirent d’un coup, vitreux. Je sursautais vivement.

Je ne bougeais plus, tétanisée par la scène qui se déroulait entre mes bras.
Le corps d’Ethan reprenait vie, désarticulé. Son visage affichait une expression bizarre que je ne savais pas interpréter. La situation était irréelle, horriblement irréelle.
Je regardais, la bouche entrouverte par la stupéfaction, Ethan se déplacer loin de mes bras, me fuyant comme si j’étais la peste en chair et en os…  Les larmes coulaient en silence sur mes joues humides alors que j’observais le ballet étrange qui se jouait actuellement.

Le jeune homme se traina en rampant jusqu’au miroir de l’autre côté de la salle. Plus je l’observais et plus je trouvais qu’il bougeait étrangement. Je détaillais mon amant, ou tout du moi ce qu’il en restait. Tout de lui semblait mort, son teint, son regard, ses gestes. On aurait dit qu’il sortait du livre Simetierre de Stephen King… Ce qui était le plus atroce était qu’il semblait pleurer.

Je déglutissais, horrifiée alors que le pantin qui ressemblait à Ethan se relevait avec difficulté en s’aidant de la barre de bois se trouvant contre le miroir. Son cops avait l’air instable, mal contrôlé.
Je contemplais le spectacle qui avait lieux dans cette salle assise sur le sol, n’ayant pas bougé depuis tout à l’heure. J’en étais incapable. Mon cerveau avait grillé à la suite des informations qui s’enchainaient les uns après les autres.

Une des mains du jeune homme effleura le miroir comme s’il cherchait à saisir quelque chose. Cela semblait difficile et Ethan fini par emmètre une lamentation qui avait l’air de provenir de l’enfer lui-même.
Sa voix n’était pas la sienne, n’était plus la sienne. Moins grave, moins suave, plus morne et plus… féminine ?  
Puis avant que je ne réfléchisse plus il poussa un cri de fureur avant de frapper le miroir avec sa tête. Il effectuait des gestes plutôt lents, comme si le film était tourné au ralenti.  

Les yeux exorbités je me relevais rapidement sur mes deux jamais avançant d’un pas dans le but de l’arrêter.

- Ethan ! Ne fais pas ça je t’en supplie ! Tu vas te blesser.

J’avançais encore d’un pas dans sa direction.

- Je n’irai pas plus loin à ta place.
- C’est sûr que tu es de si bon conseil, répondis-je en colère.
- Peut-être pas, mais regarde ce qu’est devenu l’artiste. On dirait qu’il est possédé par un démon.
- Oh…


Il n’était pas possédé par un démon… c’était bien pire que ça. Il était possédé par celle qui le possédait depuis le début. Aphrodite.

J’avais la bouche sèche apeurée par la réalité de la situation. Si c’était effectivement la déesse j’étais dans de beaux draps. Elle n’avait pas l’air de m’apprécier de base… et maintenant que j’avais tuer son possédé j’étais à peu près certaine que la situation ne s’était pas améliorée.

Aphrodite, ou Ethan, fini par se saisir d’un bout de miroir à l’aspect tranchant qu’elle venait de cassé.
La lame dans sa main elle se retourna vers moi.
Du sang perlait le long de son bras, elle avait dû serrer trop fort, elle n’avait pas l’air de maitriser le corps d’Ethan autant qu’elle ne le voulait.

Je déplaçais mes yeux sur son visage alors qu’elle, qu’il émettait des sons incohérent. J’essayais de déchiffrer mais elle finit par me poser la question fatidique.

Pourquoi ?

Je fixais Ethan, ou ce qui en restait, puis mes mains, puis encore une fois son visage.

- Je… je voulais pas, bredouillais-je.

Je prenais une grande inspiration, consciente que cette explication ne serait pas suffisante pour la déesse de l’amour. J’essayais de ne pas partir en sanglot, ne voulant pas d’une compassion que je ne mériterais pas.

- J’ai été manipulé, même si au final c’est ma faute. Hadès m’a poussé à bout et sous le coup de l’énervement je n’ai pas contrôlé mon pouvoir.


J’étouffais un sanglot en passant le revers de ma main sur mes yeux humides et rougis par mes pleurs.

- Je vous jure que je ne voulais pas le tuer. Malgré tout ce que vous pensez de moi je tiens à lui plus qu’à n’importe qui ici… même si je ne lui ai jamais dit.

Je relevais la tête pour faire face à la vision effrayante qui se trouvait debout contre le miroir. Le corps d’Ethan à l’évidence dénué de vide, une lame à la main et un regard fou.

- Vous savez quoi ? Vous avez qu’à me tuer avec votre… votre lame.

Je désignais du menton le bout de miroir dans sa main.

- J’assume, enfin non je n’assume pas ce que j’ai fait. Mais j’ai été assez faible pour me faire avoir et l’avoir tué lui… ça m’est insupportable. Je ne supporterai pas de faire du mal a quelqu’un d’autre non plus. Alors tuez-moi, c’est tout ce que je mérite. Je ne serais pas une grande perte de toute manière.


Je m’avançais tremblante vers le pantin qu’était devenu Ethan, posant ma main sur la sienne qui tenait l’arme improvisée. Sa peau était mortellement froide, me ramenant à la dure réalité de ce que j’avais fait précédemment.

Saisissant sa main dans la mienne je l’amenais sous ma gorge que je lui exposais.
J’entendais Hadès hurler dans ma tête pour que je fasse demi-tour. Il m’insultait, m’ordonnait d’arrêter… mais je n’écoutais pas, je n'écoutais plus. J'avais trouvé une solution, la seule solution logique finalement... la mort.

- Allez-y ! Tuez-moi !
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MessageSujet: Re: TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) - Page 2 EmptySam 11 Avr - 7:12
Selon elle, c’était Hadès qui l’y avait poussé. Elle semblait sincère, ses sanglots, ses paroles, tout le démontrait. Les manipulations d’Hadès étant assez connu, j’y croyais aussi. Je n’étais pas satisfaite, pas que ses raisons soient bonnes ou mauvaises, sur le moment, la vengeance était la seule chose que je désirais ardemment. Peu importe la raison, c’était injuste, on m’avait retiré mon hôte. Toutefois, je n’avais jamais pris une vie moi-même et bien que cela m’aurait fait plaisir, un malaise à l’idée de le faire était présent. Ma décision fut toutefois prise lorsqu’elle avait attrapé notre main, la portant à sa gorge. Si elle voulait mourir, ce n’était pas moi qui la libèrerais certainement!

- Ta main… suffira.

De façon maladroite du plus rapidement que je le pouvais, j’attrapai la main de la jeune femme fortement, portant la lame à son poignet, prête à commencer à scier avec une certaine réticence moi-même. À peine avais-je effleuré sa peau qu’une violente envie de chercher de l’air se fit sentir. De force je penchai ma tête vers l’arrière, libérant nos voies respiratoires et un drôle de double souffle s’échappa de notre bouche. Sur le champ de relâchai la lame qui alla se briser au sol, pourtant nos bras sur notre poitrine. Notre battement de cœur semblait extrêmement lent, mais il était là. Ce n’était pas moi qui prenais enfin ma place, je n’étais plus seule. Je pouvais sentir sa peur, une panique accompagnée d’une confusion certaine. Des larmes perlaient toujours sur nos joues, mais cette fois, c’était mon soulagement qui remplaçait ma colère. J’en oubliait même d’Aislinn alors qu’mon attention se portait entièrement sur le bien être de Mircea. Un sourire difforme se dessina sur notre visage alors que je me retournais de nouveau vers le miroir.

- Je suis là! Mircea. Amour?! Je.. suis… là…

Chaque petit bout de phrase, me causait quelques difficultés, mais je me surpris à laisser échapper un bref rire fou de soulagement. Les mains appuyées contre le miroir, répandant le sang contre celui-ci sans le vouloir, je me perdais dans le notre reflet dans le miroir et je constatai avec bonheur le violacé de nos yeux qui reprenaient graduellement leur couleur. Nous étions deux et l’émotion y était. Aussi, une très pâle touche de rosé apparaissait de nouveaux sur ses joues, l’effort physique à respiré jouant définitivement un rôle. J’allais devoir relâcher mon emprise, il luttait et cette double respiration de plus en plus rapide ne nous ferait pas de bien. Comme de fait, haletant d’abord, une violente nausée nous prîmes, suivit de multiples hauts le cœur consécutifs avant que le contenu de l’estomac de mon hôte ne se retrouve éparpiller au sol. Je nous avais maintenu à la barre, mais l’effort était considérable, il fallait limiter l’énergie dépensé. Son corps avait souffert ce soir, le pauvre avait bien droit à du repos. Je nous laissai choir contre le miroir, la tête appuyée contre celui-ci, mon regard froid se posant sur Aislinn qui se trouvait plus près depuis qu’elle m’avait rejointe. Je parlais à voix haute, répondant aux questions qui assaillaient le pauvre cerveau de mon amour épuisé avec une douceur infini, me voulant rassurante. C’était aussi l’occasion de mettre une distance entre les deux amants avec une vérité simplifiée. Je voulais qu’elle sache, qu’il savait. De toute évidence, il ne s’était pas rendu compte de son décès. C’était confus pour lui.

- Calme… Tout va bien… Non... Elle me le demandait… Parce qu’elle le méritait… après t’avoir fait du mal…Oui… elle a utilisé ses pouvoirs contre toi…

Mes mots s’entrecoupaient de souffles courts qui se stabilisaient lentement avec le temps. Je fermai les yeux l’espace d’un moment.

- J’ai eu si peur… de te perdre. Je sais…à présent…que tout ira bien. Je te laisse…te ressaisir. Il faut. Je suis là. Te protégerai…

Tentant de lui laisser la place, notre tête tomba lourdement sur ton torse l’espace d’un moment avant que ce dernier ne la relève subitement cherchant son air. Immédiatement, il était évident pour tous que la chair était possédée par son hôte originel, ses expressions faciales correspondant à celle de Mircea, plus fluides.

- Argh…

Me recroquevillant maladroitement, j’grimaçai sentant une lourdeur dans la poitrine, un engourdissement dans mes bras qui se dissipaient peu à peu, une douleur vive dans ma main droite, un mal de tête fulgurant, un épuisement comme je n’avais jamais vécus. J’me d’mandais si j’allais pouvoir me bouger. Mon regard confus se posa sur Aislinn, comme en attente d’une explication. Je ne me rappelais pas avoir marché jusqu’au miroir et trois mots raisonnaient constamment dans ma tête : « Allez-y ! Tuez-moi ! » .
Aphrodite avait parlé, à travers mes lèvres. Ce n’était pas la première fois, plutôt la seconde, mais c’était la première fois que j’avais l’impression de n’avoir absolument aucun contrôle sur mes mouvements. S’en avait même été effrayant à mon réveil. Je craignais qu’elle ait simplement décider de prendre le contrôle définitivement. Elle m’avait vite rassurée. À présent, j’tentais de faire du sens de la situation. Aph avait dit qu’Aislinn avait utilisé ses pouvoirs contre moi. J’m’en rappelais bien. J’avais dû perdre conscience. À présent O’Riley se t’nait d’vant moi, les yeux rougis. Aphrodite m’avait promis d’me protéger. S’te déclaration était d’autant plus bizarre, mais vu comment j’me sentais j’le crédible. Devrais-je avoir peur? Elle était possédée par Hadès…dieu du…monde souterrain? L’image des enfers qu’on m’avais brossé plus jeune me revint en mémoire, m’faisant frisonner. Il me manquait définitivement un certains lapse de temps. Combien de temps étais-je resté inconscient.

- Pas inconscient Mircea. Mort.
- Quoi? Non, j’pas mort. J’respire encore r’garde. Aislinn f’rais pas ça. Pas pour une engueulade.
- C’est ce qui s’est passé.
- Et toi…?
- Moi, j’ai …pris ton corps vide pour me mouvoir, me révéla-t-elle avec un inconfort audible.
De la culpabilité? Elle avait fait quelque chose de répréhensible je le sentais.
- Pourquoi?
- Te venger… Fuir avec toi…Je ne sais pas trop.
J’supposais qu’elle avait pas eu beaucoup d’temps pour réfléchir pas vrai.
- Et la tué?
- C’est ce qu’elle voulait. Tu l’as entendu., se défendit-elle, Mais non, pas exactement…


Il y avait un truc pas clair. Aphrodite savait que je désapprouverais c’était évident, mais est-ce que je pouvais lui en vouloir? Coincé dans un corps inerte et de tout évidence, très affecté par la perte. C’était flatteur? Moi aussi j’aurais probablement fait la même chose au fond. Du moins j’essayais d’m’en convaincre. Malgré tout, j’me sentais…violé. J’t’ais mort et de s’que j’en comprenais, Aislinn avait essayé d’m’utiliser pour mettre fin à sa vie, Aphrodite pour accomplir sa vengeance et après quoi? S’trimballer dans mon meat suit? J’étais trop épuisé pour être en colère, trop confus… J’pouvais pas être décédé right, mais je ne pouvais pas nier qu’Aphrodite avait pris possession solidement! Une drôle d’image parvint à mon esprit, j’m’étais vu l’espace d’un moment. Une vision d’horreur. J’devais vérifier. J’me r’tournai vivement pour voir mon reflet, portant ma main à mon visage comme pour toucher. J’étais foutument pâle, mais ça allait. J’plissai mes yeux, renfrognai mon visage, sourire faussement comme pour voir mes traits s’étirer. Une idée débile me passa en tête, mais rendu à s’point j’savais plus quoi penser d’toute façon. Si les divinités étaient vrai, j’tais prêt à gober n’importe quoi. Une vieille histoire d’mon enfance refit surface, une vie péchés disaient-ils?

Strigoï? , murmurais-je pour moi-même en repoussant un côté d’ma lèvre supérieur pour jeter un coup d’œil à ma canine. Tout allait bien de s’côter.

J’entendis le doux rire d’Aphrodite, elle ne trouvait pas la situation drôle, mais définitivement, cette pensée lui avait fournis un bref moment d’amusement.

- Mais non…

M’sentant un peu bête après être pris sur le fait par Aphrodite, j’me retournai lentement pour faire face à Aislinn, appuyant de nouveau mon dos contre le miroir et me recroquevillant de nouveau tout en prenant soins de pouvoir respirer proprement. Si j’avais trouvé plus tôt qu’on pouvais pas faire pire comme atmosphère, bah là j’pense qu’on s’tait dépassé. J’me sentais particulièrement vulnérable en plus. Oui Aphrodite m’avait « expliqué », mais really? J’voulais l’entendre d’la bouche d’Aislinn. Elle d’vait connaître l’fonctionnement d’ses pouvoirs. Elle m’avait tué? Qu’est-ce qu’elle m’avait fait. Ça f'sait pas d'sens. Au bout d’un moment, j’réussis à articuler l’fond d’ma pensée.

« J’comprends rien.», dis-je faiblement en direction d’Aislinn, en passant mes doigts sur mes lèvres sèche, attendant qu’elle parle.
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MessageSujet: Re: TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) - Page 2 EmptySam 11 Avr - 14:51
Malgré le regard vitreux que le corps d’Ethan me renvoyait il me sembla y déceler une once de surprise. Peut-être me faisais-je des idées, peut-être que je voulais voir ce qui me faisait du bien. C’est-à-dire un minimum de vie.

- Ta main… suffira.


Je ne me faisais pas à cette voix qui n’était plus la sienne. Elle me filait la chaire de poule. Cela rajoutait un caractère horrifique à toute cette scène qui était déjà digne d’un film d’épouvante.

Aphrodite saisi ma main avec plus de force que je ne l’en pensais capable, ramenant la lame sur mon poignet.
J’avais peur, j’étais morte de trouille. La mort était peut-être la solution mais ce n’était pas pour autant qu’elle ne m’effrayait pas. J’avais le souffle court, le cœur qui battait si fort dans ma poitrine que s’en était douloureux, et pourtant j’étais résolue à faire ce qu’il fallait.

Le bout de miroir se posa contre ma peau. Même s’il n’était pas fortement appuyé contre je sentais qu’il était tranchant au possible, il avait déjà formé une fine coupure sur ma peau d’albâtre.

Le cœur battant j’attendais que le moment fatidique arrive en fixant mon poignet avec insistance.  
Cependant cela ne se passa pas. Aphrodite pencha la tête en arrière la respiration sifflante comme si elle suffoquait. Elle lâcha la lame qui alla s’exploser en mille morceaux scintillants sur le sol de la salle de danse.
Je me reculais légèrement sans m’en rendre compte alors que je regardais ce curieux spectacle. Qu’est ce qui se passait encore ? Est-ce qu’Aphrodite était expulsée du corps d’Ethan ?

Un sourire étrange orna ses lèvres alors que son corps se tournait en direction du miroir.

- Je suis là! Mircea. Amour?! Je.. suis… là…

Les bras ballant contre mon corps j’étais spectatrice. J’avais l’impression qu’il reprenait des couleurs, comme plus vivant mais c’était impossible. Il était mort ! Est-ce que c’était Aphrodite qui finissait de le possédé complètement ?

Je posais une main sur ma bouche, impuissante, alors que le contenu de son bol gastrique se vidait sur le parquet.
J’avais des sueurs froides, ne sachant pas si je devais l’aider ou battre en retraite.

Le corps d’Ethan glissa finalement contre le miroir, comme extenué.
Plus je le regardais et plus j’en était certaine. Le corps était à nouveau saisi de vie. Un espoir fou était que ce soit Ethan qui reprenait vie. Je retenais ma respiration attendant je ne sais quelle preuve qu’il s’agissait bien de lui et non de la déesse.

Sa voix, qui était encore différente, commença à se parler à soi-même. Je comprenais que c’était Aphrodite qui parlait… qui parlait à Ethan.
Il était en vie !  La situation n’aurait pas été si dramatique que j’aurai poussé un cri de joie.
Au lieu de ça j’observais toujours en silence. Aphrodite lui disait que j’étais coupable. Lui disait que je lui avais fait du mal. Ce qui était pure vérité… elle omettait cependant des détails… détails importants.
Je savais cependant que ce n’était pas le moment de la contredire. Si Ethan était dans cet état c’était bien à cause de moi, manipulation d’Hadès ou non.

La tête du jeune homme tomba lourdement sur sa poitrine et je laissais échapper un cri de stupeur. Non ! Il ne pouvait pas mourir encore ! Il ne pouvait pas repartir.
Heureusement, ma panique fut de courte durée alors que la tête d’Ethan se relevait lentement.

Son regard avait changé, encore plus vivant. J’en était certaine, Ethan était en vie. Son expression, c’était lui, c’était vraiment lui !
Un poids immense s’envola d’un coup de mon estomac. Comme si je pouvais respirer à nouveau. Un soulagement immense m’envahit malgré qu’il fût remplacer rapidement par un sentiment de culpabilité profonde.

Il se replia sur lui-même, posant un regard perdu sur moi. Un regard qui me fit l’effet d’un coup de poing. De toute ma vie je ne m’étais jamais sentie aussi mal, coupable. Je m’en voulais tellement de lui avoir fait tant de mal.

Avant que je ne puisse faire quoi que ce soit il se tourna vivement vers le miroir comme pour s’inspecter. Je ne savais pas ce qu’il se passait dans sa tête, je ne savais pas ce que sa déesse pouvait bien lui dire. Elle qui avait toutes les cartes en main pour détruire notre lien.

Alors que je me posais toute ces questions il se retourna lentement vers moi, ses yeux violacés dans les miens. Il me semblait minuscule, lui qui était d’habitude si grand, alors qu’il était ramassé sur lui-même.

- J’comprends rien.


Je restais un instant immobile. Trop choquée. Il était vraiment là, il était vraiment vivant.
Je me précipitais ensuite vers lui, réduisant le peu de distance qui nous séparait. Je m’accroupis devant lui alors que les larmes avaient recommencé à dévaler sur mes joues.

- Oh mon dieu ! C’est vraiment toi ?


Je tendais la main vers lui mais me ravisais rapidement, je n’osais pas le toucher, je n’osais plus.

- J’ai eu si peur ! Je suis tellement désolée Ethan… oh mon dieu si tu savais !

J’essuyais mes yeux du mieux que je pouvais essayant de me reprendre. C’était lui la victime ici, pas moi. Je lui envoyais un regard désolé alors que mon cœur se serrait douloureusement.

- Attend une seconde !


Je me levais rapidement et partis en courant à l’autre bout de la salle. J’ouvris une armoire qui contenais un pack de bouteille d’eau. J’en saisi une ainsi qu’une compresse qui se trouvait dans un bac à côté avant de revenir rapidement vers Ethan. Je versais de l’eau sur la compresse avant de lui la tendre, posant la bouteille d’eau prêt de ses mains.

- Tiens.

Je passais une main sur mon visage essayant de former mes phrases pour lui expliquer ce qui venait de se passer. Il avait le droit à une explication.
Je soufflais entre mes lèvres avant de me lancer.

- J’imagine que je te dois des explication…


Je baissais mes yeux, honteuse…

-Je sais pas ce que tu te souviens… mais voici ce qui s’est passé… On s’engelait et je voulais calmer le jeu alors j’ai posé ma main sur ton bras…

- Tu ne lui dira pas que c’est moi.
- Oh et pourquoi je t’épargnerai ? Tu es responsable de toute cette histoire non ?
- Si tu lui dis que c’est moi, je recommencerai.
- Des menaces ! Je ne te laisserai pas faire cette fois !
- Tu es si faible petite… Tu es si manipulable. Tu ne te seras rendu compte de rien que j’aurai déjà recommencé. Et je te jure que si tu dis que j’y suis pour quelque chose… il y restera pour de bon cette fois-ci.


Je me laissais tomber sur les fesses, accusant le coup. Il osait me menacer… pire que ça il osait menacer Ethan…

Je regardais les beaux yeux d’Ethan, ne sachant pas trop quoi faire. Si je lui mentais, je serais entièrement coupable pour lui… et il me haïrait forcement…

- Tu pourras dire adieux à jamais à l’artiste si tu lui dis la vérité.

Je déglutis difficilement. Je ne pouvais pas prendre de risque. J’avais beau dire ce que je voulais, je ne pouvais pas perdre Ethan. Je le préférai loin de moi que de le savoir en danger.

- Euh… j’en étais où ? Ah oui… J’ai touché ton bras… et… et…  

Je marquais une pause, réfléchissant une dernière fois, hésitante.

- Et j’étais tellement énervée contre toi que j’ai utilisé mes pouvoirs contre toi.


J'avais dis ça très vite, comme pour m'en débarrasser.
J’essayais d’analyser son expression. Pour le protéger je devais me transformer en monstre… Je devais être celle qui l’avait tué volontairement. J’essayais d’avoir l’air sûre de moi, même si c’était peine perdue.

- Alors oui, je t’ai « tué » mais c’était que momentané… et je ne m’attendais pas à me retrouver nez à nez avec Aphrodite… Tu es tombé au sol… et… et au bout d’un moment elle t’a habité. Elle ne savait pas que c’était temporaire, elle. Donc elle a voulu te venger.

J’étais certaines que cette dernière n’allait pas lui dire que je mentais. Elle était gagnante, elle qui avait déjà omis la manipulation d’Hadès précédemment. Ce que j’étais en train de faire était tout bénef pour elle.

J’espérais juste qu’Ethan allait me croire. Je n’avais pas la force de paraitre crédible. J’avais qu’une seule envie, le serrer dans mes bras, mais je ne pouvais pas. Je voulais l’embraser, mais je ne le pouvais pas…

L’idée qu’il me déteste était atroce mais l’idée que je puisse le mettre en danger malgré moi était encore pire. Je prenais sur moi alors que mon cœur se brisaient en un milliard de morceau tandis que je lui mentais ouvertement.

Je retenais mes larmes pour ne pas paraitre affectée par ce que je lui disais. Quelqu’un me connaissant aussi bien que lui aurai du voir que ce n’était que du baratin mais je misais sur son faible état pour qu’il n’y voit que du feu. Rien n'était crédible, surtout vu mon état et ma réaction... mais il fallait qu'il y croit. Il fallait.

Hadès avait gagné… je ne sais pas si son but était de me faire souffrir ou de nous séparer… dans les deux cas il était gagnant haut la main car j’étais sûre que jamais Ethan ne me pardonnerait.
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MessageSujet: Re: TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) - Page 2 EmptySam 11 Avr - 17:01
Un air de soulagement au visage, Aislinn s’était précipité vers moi, main devant et à ma grande honte j’avais eu l’réflexe d’m’écrasé davantage contre le miroir, comme si j’avais pu m’y fondre. J’me rappelais p’t-être pas d’tout, mais j’me rappelais d’la douleur à la poitrine qui m’avais mis dans s’t’état et en s’moment j’pensais pas pouvoir en survivre un autre truc comme ça. Mais Aislinn, elle-même, avait pris la sage décision d’pas m’toucher en s’répandant plutôt en excuses et m’demandant d’attendre. J’l’observai s’lever aller chercher une bouteille d’eau qu’elle m’apporta tout prêt avec une compresse. Alors qu’elle s’affairais à m’expliquer, j’avais attrapé la bouteille, tentant de l’ouvrir avec une certaine difficulté, une main semblant si raide et la s’conde ayant la longue plaie la traversant. Au bout d’un moment à bouger mes articulations et en appuyant la bouteille entre mes jambes j’réussis, versai l’eau sur la guenille et en nettoyai ma main et un peu mon bras dont l’sang avait fini par tacher mon t-shirt blanc. Jetant quelques r’gards à Aislinn, j’me t’nais tranquille processant s’qu’elle m’disait. J’l’entendais, mais elle aussi y manquait des détails. J’le sentais. J’t’ais p’t’être pas l’crayon l’plus aiguisé d’la boîte au pensionnat, mais j’avais cette intuition des choses qui avait t’jours été une d’mes force. Béata m’disait, une grande ‘intelligence émotionnelle’, quant à la compréhension des émotions des autres…pour la maîtrise on r’passera disait-elle.

Bref, tout ça pour dire que bien qu’elle m’parlait d’son énervement, son corps entier montrait qu’elle prenait garde à ses mots, qu’elle regrettait. J’aurais même opté pour une once de peur. D’ma réaction possiblement? D’ma divinité?

- Euh… j’en étais où ? Ah oui… J’ai touché ton bras… et… et…  

Elle cherchait ses mots et la première chose qui m’vint en tête fut moi-même chaque fois qu’j’essayais d’justifier des trucs à Aphrodite sans qu’sa s’termine en catastrophe. L’visage toujours aussi neutre de fatigue, j’penchai néanmoins la tête sur le côté inconsciemment, analysant la chose.

- Alors oui, je t’ai « tué » mais c’était que momentané… et je ne m’attendais pas à me retrouver nez à nez avec Aphrodite… Tu es tombé au sol… et… et au bout d’un moment elle t’a habité. Elle ne savait pas que c’était temporaire, elle. Donc elle a voulu te venger.

Elle avait les yeux humides de larmes, mais il était évident qu’elle tentait d’les ret’nir. Il était aussi évident qu’elle omettait des choses. Elle parlait comme si elle savait qu’ce serait momentané, mais de s’que j’avais compris à mon réveil, Aislinn avait d’mandé à Aph d’la tuer. S’qui m’laissait croire en fait, qu’elle avait aucune foutu idée de s’qu’elle f’sait quand elle m’avait j’té au sol. Elle avait été surprise et était incertaine que j’me réveillerais jusqu’à s’que j’le fasse. Ça r’semblait davantage à une perte d’contrôle qu’à une décision logique et j’tais qui pour l’accusé d’avoir perdu l’contrôle d’ses émotions. J’avais pas l’impression qu’sa avait été sa décision. Peut-être comme Eireen en Égypte? Après, p’t’être aussi que s’tait volontaire, mais qu’elle s’attendait pas à s’que sa fasse autant dommages.

J’attrapai ma bouteille d’eau et callai une grande gorgée, m’étouffant. J’avais la bouche sèche et j’étais assoiffé pour une raison obscure. J’avais bu trop rapidement, la nausée m’avais prise. Je calmai ma respiration un moment avant de prendre une autre petite gorgée. Puis une autre. Puis une autre. J’pointai le cabinet où Aislinn avait prise les bouteilles du doigt, il m’en faudrait une autre pour sûr.

Tentant de retrouver l’cours d’ma pensée j’réalisait qu’j’avais vraiment du mal à être en colère. Toute cette histoire faisait si peu d’sens à mes yeux. Tout s’que j’voulais c’était appuyer ma tête et dormir dans un lit bien confortable. Oublier tout ça. Après, fallait pas s’mentir non plus ça m’plaisait pas trop cette guerre entre Ais et Aph et en plus, fallait pas être bonace non plus, elle v’nait d’me buter! Ça, ça concordait dans les deux discours! Aislinn m’avait tué…tué pour une engueulade…j’tais mort et j’m’étais rendu compte de rien. Rien…

C’est à cette réalisation profonde que j’réagis l’plus. Au beau milieu d’une gorgée d’eau, j’figeai. Cessai mon mouvement lentement. Non seulement on avait utilisé mon corps sans que j’me rende compte de rien, mais j’avais rien vu. Nici Cerul, nici Iadul… Il y avait des dieux right? Donc forcément j’aurais dû aller dans un ou l’autre. Est-ce qu’en tant qu’mortel, j’y avais pas accès. S’tait ma punition, rien? J’écarquillai les yeux, pris d’cours par la réalisation. J’avais t’jours imaginé qu’elle s’rait là pour m’accueillir si ça arrivait. Que j’la verrais, pourrais d’mander pardon, etc. Un tas d’conneries dans l’genre qui m’avais servit à continuer à vivre sans trop d’problèmes.

- J’ai perdu 5 ans d’ma vie? , murmurais-je pour moi-même, les yeux fixés droit d’vant.

Elle m’avait pas attendu ou j’la verrais pas? P’t’être qu’elle avait même pas vu s’que j’avais fait pour elle en fait. J’avais t’jours trouvé réconfort dans ces pensées, mais là j’tais plus certain.

- Mircea, peut-être…peut-être que ce n’étais pas suffisamment long pour t’y faire accueillir? Ou tes croyances… sont… cause quelques problèmes. Ce que tu as fait pour elle n’est pas perdu, tu le sais! N’est-ce pas?

Malgré tout, j’voyais bien qu’Aph savait pas d’quoi elle parlait. Même elle était incertaine. Elle semblait croire en l’existence de quelque chose par contre. On avait vu en classe, on en parlait. Alors pourquoi pas moi? Le fait d’être possédé m’avait t’nus à l’écart? J’y avais plus droit? Souillé d’une autre âme qui était pas la mienne? S’tait une raison pour pas avoir accès?

J’pouvais pas répondre à s’genre d’questions existentiel aujourd’hui et j’le savais, mais s’fut à mon tour d’essuyer des larmes. Passant, mes mains dans ma figure, j’levai ensuite les yeux vers Aislinn. J’savais pas si elle attendait quelque chose d’moi après avoir expliqué, mais j’pouvais juste pas m’faire à l’idée maintenant.

- J’suis fatigué. , dis-je avant d’m’étendre sur le sol froid. J’me voyais pas bouger jusqu’au tapis. J’me surpris à trouver plusieurs morceaux d’miroir brisés autour d’moi. J’l’avais pas brisé autant right? [/color]

J’avais faim, j’avais soif comme pas possible, mal partout. On n’était pas prêt d’sortir d’la pièce. Quelle heure était-il? Combien d’temps je m’étais absenté? Désorienté que j’étais, j’relevai les yeux vers Ais à nouveau.

- Quel heure?
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MessageSujet: Re: TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) - Page 2 EmptySam 11 Avr - 21:24
Ethan se saisit de la bouteille d’eau que je lui avais amené pour avaler une gorgée… finissant pas s’étouffer avec.
Je tendais la main pour faire je ne sais quel geste con qui pourrait l’aider, mais je me ravisais encore.
J’avais bien noté que tout à l’heure il s’était reculer autant qu’il le pouvait quand j’avais tendu le bras vers lui.
Le fait qu’il puisse avoir peur de moi était déstabilisant… je me détestais pour ça. Je me détestais de l’avoir mis dans un état pareil.

Il faisait pitié à voir. Il semblait affaibli comme jamais, même en Egypte il ne m’avait pas semblé en aussi mauvais état. Certes en Egypte il était gravement blessé… mais là il était atteint mentalement en plus d’avoir subi un traumatisme physique.

Alors qu’il avait cessé de boire il murmura une phrase que je ne compris pas vraiment. Il ne me regardait pas. J’en déduisis que ça ne m’était pas adressé.

Mon cœur se brisa une nouvelle fois alors que je vis le jeune homme essuyer des larmes en passant ses mains sur son visage.
Je ne savais pas exactement pourquoi il pleurait mais ça me fendait l’âme de le voir comme ça. J’aurai voulu pouvoir le prendre dans mes bras pour le réconforter… mais je ne pouvais pas.
J’avais au moins l’espoir qu’Aphrodite était là pour lui, elle au moins pouvait le faire à sa manière.

Je me surpris à cet instant à éprouver de la jalousie, une jalousie malsaine. Elle avait le beau rôle dans cette histoire, la sauveuse qui avait voulu venger son protéger…
Moi je n’étais que sa meurtrière… J’avais décidé… non Hadès avait décidé que j’endosserai ce rôle…
J’enviais tout de même la déesse à cet instant, elle pouvait essayer de l’aider un minimum.

Ethan posa un regard vide sur moi avant de me dire qu’il était fatigué. Il s’allongeant ensuite dans les décombres du miroir qu’Aphrodite avait brisé préalablement.
Je le suivais des yeux, impuissante. Désespérée.

- Quel heure ?


Je penchais la tête sur le côté un instant le temps de comprendre sa question.
Par réflexe je regardais mon poignet mais je ne portais pas de montre.

Je me relevais me dirigeant vers le comptoir où mon téléphone était posé depuis tout à l’heure.
Je tapotais sur l’écran qui indiquait que j’avais reçu de nombreux messages. Je ne regardais même pas, me concentrant sur la demande d’Ethan.

- Il est 02h15, lui dis-je à travers la pièce.

Je me redirigeais vers l’armoire où j’avais pris la première bouteille d’eau et me saisis d’une autre bouteille. Je pris au passage l’un de mes paquets de biscuits au chocolat.
Je ramenais le tout vers Ethan avant de repartir de l’autre côté de la pièce.

En silence j’en sortis un matelas que j’utilisais quand on faisait des figures acrobatiques en chorée.
Il n’était certes pas aussi confortable qu’un lit mais c’était mieux que le sol.

Je le trainais au plus près d’Ethan que je pouvais, sans pour autant être au milieu des éclats de miroir.

Je retournais vers mon sac pour enfiler mon gros sweat noir que je mettais normalement en fin d’entrainement.
Il était tellement grand pour moi qu’on aurait dit une robe.

Je me rapprochais de lui avant de m’accroupir, je chassais de mes mains et pieds nus les bouts de miroir afin de créer une sorte de chemin jusqu’au matelas. Il ne s’agissait que d’environ 2 mètres.
Je jurais entre mes dents alors qu’un bout de miroir s’enfonçait dans mon pied mais ne bronchait pas plus.

Une fois la zone sécurisée je me rapprochais à nouveau du jeune homme. Je lui montrais mes bras et mes mains entièrement recouvert du tissu du sweat.

- Je vais te tirer jusqu’au matelas. Je te toucherai pas réellement alors tu risques rien.


Sans attendre sa réponse je passais mes bras sous ses épaules et commençais à le trainer jusqu’au matelas. Je ne voulais pas entendre un possible refus de sa part.

Mon dieu ! Il était lourd, un vrai poids mort.
Je serrais les dents pour arriver au lit de fortune que je lui avais improvisé avant de l’installer dessus.

Je me redressais et aller prendre la bouteille d’eau et le paquet de gâteaux et je venais reposer à côté de lui.

- Voilà, tu devrais être un peu mieux ici… Enfin ça sera pas pire que le sol.

Je m’éloignais de lui, allant m’assoir contre le mur en face de lui. Je remontais mes genoux contre moi et je les enserrais de mes bras tout en ne lâchant pas des yeux Ethan.
Je le surveillais, je voulais être certaine que sa poitrine se soulève, qu’il soit en vie.

- Je comprendrais que tu me détestes tu sais… ça serait plus que normal d’ailleurs.


Je pris une grande inspiration pour calmer ma voix, ne pas flancher. Il fallait que j’essaie de rester forte.

- Je vais essayer de nous sortir d’ici rapidement… mais si on y arrive pas je prendrai sur moi tout ça.

Je montrais le miroir briser du menton.

J’allais perdre la présidence, c’était sur…  mais actuellement savoir qu’Ethan était en vie était plus important. Je me soucierai du reste quand le soleil sera levé.

En attendant je n’avais pas de réelle idée pour nous sortir de ce cauchemar… et en plus je n’étais pas sure qu’Ethan soit assez en forme pour se rendre jusqu’à sa chambre sans mon aide… Voir même avec mon aide.
De base j’avais un double des clés en temps que présidente du club… mais je n’avais pas prévu d’être enfermée et je ne l’avais donc pas prise avec moi…
J’allais bien trouver une solution…

Je baissais les yeux sur mon poignet où se trouvait la fine coupure faire par le bout de miroir me demandant un instant si finir le travail n’était pas une solution acceptable.

Je secouais la tête. Tant qu’Ethan était dans cet état je ne pouvais pas le laisser… Je prenais donc sur moi. Tout finirait par s’arranger d’une manière ou d’une autre.

- Si… si je peux faire quelque chose ?

Même si au final j’en avais largement fait assez.
Je me faisais une promesse silencieuse. Après aujourd’hui, quoi qu’il m’en coute je ne reverrais plus le jeune homme. Je refusais de pouvoir le mettre en danger.
Même si je ne me l’avouerais jamais, j’avais des sentiments flous pour lui, et le voir souffrir me blessait bien plus que de le savoir loin de moi.
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MessageSujet: Re: TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) - Page 2 EmptyDim 12 Avr - 3:24
Décidément il était tard, ou tôt selon l’point d’vu. Il n’était quand même pas aussi tard que j’pensais, s’qui voulait dire qu’ça avait été très bref. J’observai Aislinn se diriger vers l’armoire avec beauoup d’anticipation, mais j’fut rien comparer au plaisir d’voir arriver des biscuits aux chocolats, mieux encore Aislinn avait été assez à l’aise pour aller m’chercher un matelas et la voyant mettre un immense sweat, j’compris où elle voulait en v’nir.

Elle s’rapprocha d’moi chassant les pièces de miroirs à petit coups de pieds et d’mains nus sous mon r’gard d’reproche. S’tait vraiment nécessaire d’faire si peu attention à elle?

« Fait pas ça? Prends un bout d’tissus…», lui avais-je dis probablement trop faiblement pour être entendu parce qu’au final elle en avait fait à sa tête.

S’qui d’vait arriver arriva, elle s’enfonça un bout d’miroir dans l’pied. Après quoi, elle s’approcha, offrant ses bras et m’indiquant que si on ne se touchait pas en fait, j’risquais rien. J’acceptai donc sans m’obstiner quoique légèrement anxieux. Clairement l’matelas s’rait mieux. J’tentai d’l’aider à m’soul’ver avec un peu d’difficulté, ma ch’ville tournant sous mon poids, mais par chance, Aislinn me soutenant m’évita une blessure d’plus. J’m’inquiétais quand même pour elle qui était si petite. M’soul’ver était pas une mince affaire j’en était certain. Elle m’redéposa sur le matelas et j’fut bien heureux d’constater que rien d’mal s’tait passé. Semblant satisfaite d’mon nouveau nid, elle alla rapprocher l’eau et les cookies que j’me fit pas prier pour ouvrir immédiatement en engouffrant un avec toute la classe que j’pouvais en s’moment avant d’finir la première bouteille d’un trait comme il en restait peu. S’tait pas grand-chose à voir probablement. Elle avait décidé d’aller s’installer un peu plus loin contre le mur. Son malaise était palpable, mais, la bouche pleine j’pus pas lui répondre immédiatement.

Elle m’disais qu’elle comprendrais que j’la déteste, qu’elle allait nous sortir d’ici ou tout prendre sur elle. J’suivit son r’gard jusqu’au miroir et j’fis un constat global des dégâts. Pour une soirée qui avait commencé avec passion, j’t’ais dur à croire qu’on en était arrivé là. Anyway, j’tais pas d’accord avec ces propos et j’secouai la tête négativement, terminant ma boucher plus rapidement dans l’espoir d’lui répondre plus rapidement et d’la faire cesser d’dire des conneries. D’toute évidence, fallait j’réponde sinon elle s’en allait dans des coins sombres. Le r’gard sur son poignet m’confirmais qu’elle avait pas mal d’questions en tête et probablement dans un mode j’m’en foutisme. La culpabilité était assez forte qu’elle voulait juste s’assurer d’mon bien et rien d’autre quitte à pas faire attention à elle et ça s’tait exactement s’qui fallait pas. J’tentai d’chasser mes propres idées noires qui avaient commencé à m’assaillir.


« Si… si je peux faire quelque chose ? » [/color]

J’avalai ma dernière bouchée avec difficulté avant d’attraper un autre cookie, mais cette fois j’le lui glissai au sol vers elle, celui-ci atteignant la pointe de son gros orteil. J’tapotai ensuite sur l’tapis à côté d’moi. Elle avait pu m’porter et j’tais pas mort, ce s’rais pas risqué d’l’avoir à côté. J’allais pas bénéficier d’sa culpabilité tout seul right, elle aussi avait bien droit au matelas après avoir sacrifié son pied pour alors qu’j’avais carrément abandonné d’lever mon propre cul du sol.

 « Et apporte deux autres guenilles. »
J’soupirai profondément. J’allais d’voir r’garder son pied si elle le f’sait pas elle-même. Changer ma propre guenille pleine d’sang f’rait pas d’tord non plus.

 « J’pas fâché. Juste crevé… Figurativement parlant. » - ajoutais-je - « juste, au cas où s’tait pas clair. »

Ma propre hésitation m’fit tracé un mince sourire épuisé sur mes lèvres. Y’avais vraiment qu’à Immo qu’on pouvait avoir des discussions aussi débiles ou on avait b’soin préciser qu’on était pas mort for real right? S’tait quand même weird.

 « Faut qu’on parle. » , affirmais-je plus sérieusement d’une voix enroué par la fatigue.

 « Calmement, s’te fois, parce que j’ai un foutu mal d’crâne. »

Mon ton d’voix était lent et s’voulait doux et posé. S’tait aussi une façon pour moi d’pas m’laisser envahir par d’autres idées qui concernaient pas Aislinn. Focusser quoi. J’passai ma main sur mon visage et réagis vivement au touché d’mon front réalisant qu’j’allais un bleu. J’tapotai d’nouveau comme pour vérifier qu’j’avais raison, un air confus affiché. J’avais aucune idée comme j’avais fait ça, mais ça pouvait expliquer l’mal de tête. J’haussai les épaules. J’lui d’manderai p’t’être un jour s’qui s’tait vraiment passé, mais on avait d’autres chat à fouetter en s’moment.

 « Premièrement. Non. Tu prendras pas tout sur toi. T’as plus à perdre qu’moi ici. Au pire on va m’coller une ret’nus ou un travail sup quelconque. Toi tu perdrais ton poste au club et j’sais qu’j’voudrais pas perdre l’mien alors...voilà ça c’est décidé. »

Y’avais pas place à la discussion pour être franc, elle pouvait s’obstiner comme elle voulait. J’m’en fou. J’pris une profonde inspiration qui s’termina d’façon irrégulière avant d’expirer d’façon tout aussi bizarre. J’mis la faute sur l’fait qu’mes poumons avaient travaillés fort un peu plus tôt parce que j’me sentais mieux quand même. Y’avais pas à s’inquiéter. J’callai une autre petite gorgée d’eau et poursuivit en pigeant un nouveau gâteau.

« Deuxièmement, j’te déteste pas. »

J’l’aissai ces mots couler dans son esprit avant d’poursuivre.

« T’as réagis à une attaque. S’normal. J’ai fait pareil d’abord, mais da, j’assume. S’tait pas sympa d’ma part d’en rajouter. Mais tu m’faisais chier avec tes accusations. No offense. »

« J’pensais pas qu’t’étais comme les autres. » , l’imitais-je d’une voix exagérée mais t’jours aussi rauque en roulant les yeux.

« M’enfin s’pas l’point. Ça j’m’en fou. Moindre d’mes soucis maint’nant. L’point c’est. T’es pas la première que j’vois perdre contrôle non plus, alors…j’suppose, même si j’comprends pas tout à fait moi-même, que ça arrive à certains possédés. Right? »

J’cherchais un peu son approbation, une confirmation supplémentaire que s’tait vraiment un accident, mon r’gard plonger dans l’sien comme pour fouiller mensonge ou vérité.

« Troisièmement, troisièmement… »

J’baissai la tête. J’me retenais d’lui dire le fond d’ma penser et d’monter l’ton. J’la détestais pas mais j’tais fâché après elle comme après moi. Aphrodite ne cessait de me répéter que je devrais la laisser mijoter un peu question qu’elle comprenne bien le mal qu’elle avait fait et qu’elle pense que j’la détestait, mais j’trouvais qu’on avait laissé mijoté un peu trop truc d’puis trop longtemps. Ça sentais l’brûler. Plus, j’pouvais pas passé soudainement de « y’a clairement des sentiments entre nous, peu importe s’que c’est » à « fine elle compte plus pour moi, elle peu crever. »…figurativement.
Ethan M. Shaw
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MessageSujet: Re: TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) - Page 2 EmptyDim 12 Avr - 14:16
Ethan avait l’air d’avoir faim, ce qui d’un côté me rassurait. S’il mangeait et qu’il buvait c’est qu’il était bel et bien en vie.
Se servant d’un autre biscuit il m’envoya le paquet, le faisant glisser au sol jusqu’à mes pieds.

Je regardais perplexe la boite rectangulaire avant de lui envoyer un faible sourire. Je n’avais aucune envie de manger. J’en était même incapable. J’étais certaine que si j’avalais l’un de ces cookies le contenu de mon estomac allait se retrouver lui aussi par terre.

Sidérée, je le vis ensuite tapoter la place qu’il y avait à côté de lui sur le matelas. Je clignais des yeux ayant l’impression d’être face à un mirage.
Il voulait que je vienne près de lui ? Après tout ce que je lui avais fait ? Il était fou ?

Mon premier réflexe était de décliner sa proposition, mais je ne le fis pas. Egoïstement j’avais envie d’aller vers lui. De plus, qui étais-je pour refuser ? Je venais littéralement de le tuer alors s’il voulait que je fasse un triple salto arrière je lui ferai un triple salto arrière.

Il me demanda de lui amener d’autres bandages. Je plissais les yeux pour mieux distinguer à travers la pénombre. Effectivement, le sien commençait à s’assombrir fortement, signe qu’il était temps de le changer.

Heureusement pour nous, nous nous trouvions dans une salle de danse et les entorses n’étaient pas rares. J’avais donc le minimum nécessaire dans l’armoire à fourniture.

- J’pas fâché. Juste crevé… Figurativement parlant. Juste, au cas où s’tait pas clair.


J’hochais faiblement la tête pour toute réponse alors que je me relevais lentement. Posant ma plante de pied au sol je grimaçais, j’allais devoir soigner cette plaie aussi.

Alors que je me déplaçais en boitillant vers la fameuse armoire je l’écoutais me dire qu’il fallait que l’on se parle, calmement cette fois-ci.
J’étais amplement d’accord pour la dernière partie. Nous avions eu assez de drames dans cette nuit pour ne pas en rajouter.
Cependant, je n’étais pas d’avis que parler soit la meilleure des idées. Je n’avais pas grand-chose a rajouter. J’avais dit tout ce que je pouvais lui dire.

Une fois autant de bandage que je pouvais prendre dans mes bras je me dirigeais vers le jeune homme. Je laissais tomber le tout au sol alors que je m’asseyais sur un coin du matelas, gardant un maximum de distance avec lui.

Ethan reprit la parole pour me dire qu’il ne me laisserait pas endosser la responsabilité de tout le bazar qui se trouvait dans la salle. Apparemment le fait qu’il puisse se prendre des heures de colles ou autre ne lui posait pas problème.
Mais moi ça m’en posait un. Je ne le contredisais pas mais je n’allais pas le laisser faire. Quoi qu’il en dise. Je savais qu’il avait assez de soucis avec l’administration du pensionnat sans rajouter le saccage de la salle de danse.
Même si ça me faisait mal au ventre, j’allais demander de l’aide à ma famille. Un joli chèque pouvait faire oublier tous les miroirs brisés du monde.

Je fronçais les sourcils alors que sa respiration émettait un son étrange mais je n’eu pas le temps de lui demander qu’il avalât une gorgée d’eau suivit d’un énième biscuit.

- Deuxièmement, j’te déteste pas.

Boom Boom… Mon cœur manquait un battement alors qu’il me disait ça. Je le fixais comme si c’était un illuminé.
Je commençais réellement à croire que sa mort temporaire avait laissé des séquelles. Peut-être le manque d’oxygène ?
Il était en droit de me haïr, de me détester. Je l’avais tué après tout. Et tout ce qu’il disait ensuite comme s’il cherchait à me dédouaner de ce que j’avais fait ne changerai rien. Je pouvais avoir toutes les raisons de l’univers aucune n’était assez bonne pour l’avoir assassiné.

- J’pensais pas qu’t’étais comme les autres.

Je ne pus m’empêcher de lâcher un petit rire alors qu’il essayait de m’imiter.
Dit comme ça c’est vrai que cette phrase faisait clicher au plus haut point. On aurait dit un speech sorti de Bridget Jones ou autre comédie niaise.

Apparemment il pensait que j’avais perdu le contrôle. Ce qui n’était pas tout à fait faux, mais ce n’était pas tout à fait vrai non plus. Comme il disait ça je comprenais que ce n’était pas la première fois qu’il avait le droit de voir une perte de contrôle. Peut-être que ça lui était même arrivée ?
La question me brulait les lèvres mais je ne la posais pas. Ce n’était pas le moment et ça ne me regardait pas. Nous n’étions pas dans une relation qui impliquait des confidences, il l’avait dit lui-même plutôt.

Son regard cherchait le mien, comme s’il cherchait une information dans mes yeux. Je soutenais ce regard du mieux que je pouvais mais je brisais le contact visuel rapidement. Je n’arrivais pas, j’étais trop honteuse.

- Troisièmement, troisièmement…

Ethan semblait chercher ses mots, même si je le sentais légèrement plus tendu que juste avant. Comme si la légèreté qu’il avait essayer de mettre s’était envolée.

J’attendis un instant mais rien ne suivi ce troisième point énoncer.

- Troisièmement ?


Je penchais la tête sur le côté comme si ça allait l’aider. Mais finalement je n’étais pas certaine de vouloir entendre ce troisième point. Il avait l’air plus grave.

Je me saisis d’un bandage et le lui tendais, prenant soin de l’avoir en main de qu’il puisse le prendre sans me toucher directement.

- Il faudrait changer ton bandage. C’est pas joli joli… Je le ferai bien mais…


Je lui envoyais un sourire contrit avant de me saisir d’une autre bande, pour moi cette fois-ci.
Je ramenais mon pied vers moi afin d’avoir accès à la plante de mon pied. Inspectant rapidement je trouvais l’éclat de miroir qui se trouvait juste sous mon gros orteil.
Mes ongles faisant office de pince à épiler j’extrayais l’éclat en grimaçant. Je passais ensuite la bande autour de mon pied, me faisant un pansement de fortune, ça tiendrait jusqu’au matin.

- Ethan ?

J’avais presque murmuré son nom. J’en avais déjà assez fait et je n’avais aucune légitimité pour lui poser la question qui allait suivre.

- C’était comment quand… quand…


Une boule se forma à nouveau dans ma gorge alors que je revoyais mentalement le corps inerte du jeune homme étendu sur le sol.

- Tu sais quoi laisse tomber.

J’effectuais un geste avec ma main, comme si je chassais une mouche ennuyeuse.

Je passais une main sur ma figure. Je devais ressembler à pas grand-chose. Je sentais que mes yeux étaient bouffis d’avoir trop pleurer.
J’étais aussi fatiguée, extenuée par le trop plein d’émotion mais je devais tenir.
J’avais peur de m’endormir et de me réveiller avec le cadavre d’Ethan au sol. Que tout ceci ne soit que le fruit de mon imagination brisée.

- Et je ne parle pas comme ça ! lui dis-je en imitant son imitation de tout a l’heure.

J’essayais de lui envoyer un sourire léger mais j’avais plus l’impression de faire une grimace forcée aussi j’arrêtais immédiatement.

Je n’arriverai pas à faire semblant devant Ethan, pas à ce point en tout cas. C’était pourquoi il fallait que l’on sorte d’ici. Dès que l’on serait dehors je pourrais prendre mes distances avec lui.

Je me relevais et me dirigeais d’un pas assurer vers mon sac donc je déversais le contenu sur le sol. Je cherchais quelque chose qui pourrait nous être utile pour sortir.
Je notais une épingle à cheveux dont je me servais de temps à autre. Je m’en saisissais avant de me diriger vers la porte.

Je me retournais vers Ethan qui me regardais faire tout mon manège. Je m'affairais dans tout les sens, redoutant ce qui pouvait être dit si je restais près de lui trop longtemps.

- Quoi ? T’es pas le seul à savoir forcer une serrure Shaw.

J’insérai le bout de métal dans la fente de la serrure et commençais à le bouger jusqu’à ce que malheureusement il casse. Made in china probablement…

- Go mbrise an diabhal do chnámha !
jurais-je en gaélique.

Je retournais vers Ethan frustrée. Je m’asseyais vers lui en soupirant.

- J’étais plus douée à l’époque, tentais-je comme pour me justifier.
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MessageSujet: Re: TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) - Page 2 EmptyDim 12 Avr - 17:19
J’trouvai les mots, mais au moment où j’allais les prononcer, la jolie blonde était revenue avec les guenilles demandés et m’en tendit une, m’disant que j’devrais changer mon bandage d’fortune. J’m’exécutai et acquiesçai positivement en la voyant s’assoir et enfin s’occuper d’son pied. Elle m’avait ensuite interpellé.

- Hmm?

J’regrettai presque d’l’avoir laissé parler. Elle m’demanda comment s’tait…m’enfin pas difficile à deviner où elle voulait en v’nir. S’fut un soulagement quand elle m’dit d’laisser tomber, mais l’mal était fait. J’tais viré livide l’espace d’un moment. D’un sens j’voulais bien lui dire. Après tout, elle d’vait bien s’demander s’qu’elle f’sait subir aux gens. S’tait normal d’vouloir savoir, mais pour moi ça avait eu des implications tellement grande, j’savais pas si j’t’ais prêt à y faire face maintenant. Aislinn avait pourtant chasser l’sujet utilisant l’humour pour le faire, ce à quoi j’rit nerveusement, incapable de faker d’avantage. Sa propre grimace m’fit croire qu’elle regrettait sa question parce qu’elle quitta presque aussitôt l’tapis à mon grand regret. J’faisait des efforts pour parler et elle semblait surtout vouloir fuir mes paroles. Elle s’tait levé, affirmant qu’j’étais pas l’seul à savoir crocheter. Sortant une épingle à ch’veux. J’allais protester. Levant l’doigt. J’aurais pu lui dire qu’ça allait briser, mais j’en avais pas la force.

- Go mbrise an diabhal do chnámha !

- C’est pas une belle chose à dire ça. , lui reprochais-je faussement comme si j’tais un exemple en la matière.

- J’étais plus douée à l’époque

- Vraiment? Est-ce que tu sais actuellement comment une serrure fonctionne ou tu fait juste wiggle in it comme un jeune puceau à sa première fois? , la taquinais-je, peu impressionné.

- Ça l’mérite de m’laisser finir d’te dire l’fond d’ma pensée. , ricanais-je un peu désespéré à l’idée qu’on v’nais d’perdre une option d’sortie.

J’frottai mes yeux qui piquaient et s’asséchaient par la fatigue, puis soupirai.

- Troisièmement…si tu permets. , repris-je.

J’me penchai vers l’avant, empoignant son sweat et au travers son short pour une meilleure poigne et la glissant vers moi sur le tapis. J’faisais ça pour faire rire Aleksandra quand elle écoutait pas, sauf qu’Aislinn ayant tout d’même quelques années d’plus, ça m’avait d’mandé un effort supplémentaire qui m’essouffla dans mon état. M’trouvant plutôt drôle, l’image m’allégeais un peu l’atmosphère. Idéal pour l’sujet qu’j’allais abordé au fond.

- S’quoi ton problème? , d’mandais-je l’air grave.

Mon ton laissais voir mon mécontentement, mais je m’efforçais d’être doux. S’tait une vrai question. Mon regard planté dans l’sien, j’m’affairais à tirer sur ses manches en les secouants afin d’la forcer à lui faire rentrer ses bras dans son sweat gigantesque pour sa p’tite personne.

- D’mander à Aph de d’buter? T’sais que. C’est là qu’j’me suis réveillé. J’t’ai entendu. J’ai eu la chienne. J’pouvais rien faire. Si elle avait décidé d’le faire c’est genre…moi qui l’aurait fait.

- S’pas toi d’te laisser faire., affirmais-je l’air grave.

- Pis j’aime bien ça chez toi, j’voudrais pas qu’ça change.

J’attrapai les deux manches pendantes pour en faire un bon nœud avant d’me glisser derrière elle et l’enserrer. Mon pantalon m’protégeant d’ses jambes nues, son sweat de ses bras et j’pris une chance en laissant ses cheveux entre mon visage et l’sien lorsque j’allai déposer ma tête lourdement sur son épaule.

- Qu’est-ce que tu fais !? Elle est un danger pour toi! Garde tes distances!

- J’pense qu’elle en as b’soin aussi. J’vais pas la laisser s’isoler bordel.

- Elle tente clairement de garder ces distances, ce n’est pas la proximité qu’elle recherche! Respecte-le non?

- Da…mais j’call bullshit sur sa volonté tu vois.

J’t’ais anxieux d’mourir à nouveau, mais j’avais b’soin d’un câlin en s’moment et elle m’avait bien montré plus tôt que si on s’touchais pas vraiment y’avais aucun risque right? J’nous r’gardai dans l’miroir un moment en espérant qu’elle m’repousse pas. Aislinn avait vraiment l’air petite dans s’t’état.  J’espérais aussi qu’elle me montrerait qu’j’avais pas tort. Elle voulait pas vraiment rester distante. Si on commençait ça, on f’rait qu’avoir peur tous l’temps pas vrai. Éventuellement on s’parlerais même plus et l’idée m’étais bien insupportable. J’avais pas tant d’amis proche au pensionnat. Les soirées avec Aislinn avaient décidément aidé à supporter toute la crap que l’école pouvait m’jeter. J’t’ais égoïste peut-être. Mon besoin d’affection était plus grand qu’son besoin apparent d’se distancer. S’tait pas bien j’savais, mais j’me voyais pas marcher dans les couloirs en l’ignorant d’façon awkward après les événements d’ce soir. Fallait briser ça. Ce malaise. J’allais clairement lui imposer s’il fallait.

Dans l’espoir de calmer ma crainte qu’ce soit mon dernier câlin à vie, j’fermai les yeux un moment, me concentrant sur ma propre respiration, le stress faisant battre mon cœur à grande vitesse.

- Ça j’t’en veux pour ça. Ça risque d’prendre un moment à oublier, mais j’te déteste pas. Juste. Sort d’t’on mood bizarre okay? Ça vaut pas la peine. Ya pas eu d’dommages irréparables. J’pense…

Parce que oui y’avait décidément eu des dommages. Comment y pouvait pas en avoir d’un côté comme de l’autre, mais s’tait réparable right? Right?

- Non, répondis Aphrodite catégorique.

J’étirai la main pour attraper la bouteille d’eau et prendre une autre gorgée par-dessus son épaule, puis d’reposer ma tête sur son épaule comme un chien sur un sofa. J’notai au passage que j’allais d’mieux en mieux, pour quelques qui était décédé quelques minutes auparavant. J’pouvais me mouvoir un peu mieux et caller de grandes gorgées sans avoir la sensation qu’j’allais vomir. J’plantai mon r’gard dans les yeux bleus d’Aislinn à travers l’miroir question d’évaluer l’niveau d’satisfaction par rapport à s’que j’v’nais d’faire.
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MessageSujet: Re: TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) - Page 2 EmptyDim 12 Avr - 20:54
Ma tentative de crochetage ne me valu qu’une remarque moqueuse de la part d’Ethan.
Je lui tirais la langue pour toute réponse. J’avais essayé de nous faire sortir d’ici au moins.

Le jeune homme repris la parole pour me dire qu’il pouvait de cette manière finir ce qu’il essayait de me dire.
Il s’interrompit pour se frotter les yeux, il devait être exténué le pauvre.

- Troisièmement…si tu permets.


Il se pencha vers moi m’attrapant à l’aide mon sweat. Il tira fortement pour me trainer plus près de lui.
Je lâchais un couinement de surprise, ne m’attendant clairement pas à ça.

Plus proche de lui je pouvais voir qu’il avait un vilain bleu qui était entrain de naitre sur son front. Le pauvre avait vraiment été salement amoché.

Il reprit la parole en sondant mon regard, me demandant ce qu’était mon problème.
Je ne comprenais pas tout de suite de quoi il me parlait. Ma tête étant pleines de problèmes différents à cet instant.
Lui était occupé à tirer sur mes manches trop grandes me forçant à reculer mes bras à l’intérieur.

- D’mander à Aph de d’buter? T’sais que. C’est là qu’j’me suis réveillé. J’t’ai entendu. J’ai eu la chienne. J’pouvais rien faire. Si elle avait décidé d’le faire c’est genre…moi qui l’aurait fait. S’pas toi d’te laisser faire. Pis j’aime bien ça chez toi, j’voudrais pas qu’ça change.

Comment lui dire que je pensais qu’il ne reviendrait jamais. Si j’avais eu le moindre espoir jamais je n’aurais demandé ça à Aphrodite… mais je pensais qu’il était réellement mort, pour de bon. Et j’étais tellement anéantie par sa mort, tellement coupable, je me sentais tellement dangereuse, hideuse que j’avais besoin de mettre un terme a tout ça.
Je ne pouvais pas lui dire ça… je ne savais pas comment lui dire ça.

Il se saisit de mes deux manches et les nouas l’une avec l’autre. Je n’eu pas le temps de poser de question qu’il passait derrière moi, m’enserrant.

Un soupire douloureux s’échappa de mes poumons. Son contact, même s’il n’était pas peau à peau m’avait manqué, plus que je ne pensais.
Une larme perla sur ma joue silencieusement, il ne pouvait le voir alors que je sentais sa tête se poser sur mon épaule.
Je fermais les yeux un instant, inspirant, respirant son odeur. J’avais peur de lui faire du mal. Comment pouvait-il cherché mon contact après toute cette histoire ?

- Ça j’t’en veux pour ça. Ça risque d’prendre un moment à oublier, mais j’te déteste pas. Juste. Sort d’t’on mood bizarre okay? Ça vaut pas la peine. Ya pas eu d’dommages irréparables. J’pense…

Si seulement…  J’aurais aimé lui dire que l’on avait tout le temps possible pour passer outre cette histoire, qu’elle ne soit plus qu’un cauchemar lointain.
Il releva la tête pour boire une nouvelle gorgée d’eau par-dessus mon épaule.

À la place de ça je me blottissais plus fortement contre lui, j’avais besoin de sentir chaque parcelle de son corps contre le mien.

- Je suis tellement désolée si tu savais… je voulais pas te faire du mal.

Je l’observais à travers le miroir, je nous observais. On aurait presque fait un joli couple. Sauf que nous n’étions pas en couple, que je venais le tuer, qu’il venait de vomir sur le sol et qu’il ne m’aimait pas.

- Et pour te répondre… mon problème c’était que je te croyais mort.


Je parlais tout bas, comme si c’était un secret d’état.

- J’ai cru que… que… et j’étais si triste… et je m’en voulais. Mais si j’avais su… Mais je voulais pas t’utiliser pour… j’ai pas réfléchis.

Ca ne voulait pas dire grand-chose mais je sentais la présence malsaine d’Hadès ramper dans mon cerveau et je me censurais pour ne pas en dire trop. Je n’étais pas certaine que la barrière de tissus soit réellement suffisante et je ne voulais pas prendre le risque de tester.

- Encore cette nuit s’il te plait, cette nuit et il ne fera plus partie de ma vie…

Je pris le mutisme d’Hadès pour une approbation.
Un poids immense c’était créer sur mes épaules, et ce n’était pas à cause de la tête d’Ethan qui reposait dessus. J’allais devoir l’éviter, l’ignorer, j’allais devenir un monstre qu’il pourrait détester, qu’il pourrait oublier.

- Je suis désolée tu sais…

Je ne savais pas si je m’excusais pour ce que je lui avais fait ou pour ce que j’allais lui faire, peut-être les deux…

Je me recroquevillais encore plus dans les bras de mon amant en fermant les yeux. Je profitais égoïstement de ce contact qui serai probablement le dernier que j’aurai avec lui.

- C’est bête mais j’aimerai que ce moment, juste là maintenant, ne s’arrête jamais…


« Tu vas me manquer » pensais-je.

Je me demandais à cet instant combien de fois le cœur humain supportais d’être brisé avant qu’il ne s’arrête. Peut-être que l’on pouvait vraiment mourir à cause de ça ? Il s’était brisé au moins dix fois depuis le début de cette soirée…

- Ça avait pourtant si bien commencé… Regarde où on en est maintenant…


Je parlais de quoi là exactement ? De nous ? De la soirée catastrophique ?

Je pouffais légèrement, un rire légèrement hystérique dut à la tristesse et à la fatigue.
Les rebondissements de cette soirée étaient plus improbables les uns que les autres.
On avait commencé par se tourner autour, on avait couché ensemble, on s’était engueuler et… et je l’avais tué… s’en était presque ridicule.

Il allait s’en remettre… j’allais m’en remettre. On allait tous s’en remettre. Il le fallait, la base de ma décision misait là-dessus. C’était pour son bien, son bien à lui.

- Tu peux me dire pourquoi j’ai l’impression qu’au final c’est toi qui me réconfortes alors que ça devrait être le contraire ? C’est moi qui nous ai entrainé là-dedans, je suis fautive. Depuis quand tu t’es transformé en chevalier servant Shaw ?

Je me reculais encore contre lui, au plus proche que je le pouvais, je savais qu’au moment où le contact serai rompu… le reste aussi le serai.

- Me lâche pas, ok ?
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MessageSujet: Re: TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) - Page 2 EmptyDim 12 Avr - 22:36
Encore, elle s’répendait en excuse. Elle voulait pas m’faire d’mal. Okay, j’apprécie. Elle pensait qu’j’étais mort. S’pas une raison valable pour s’laisser tuer après, et j'en savais quelque chose, mais pas l'moment d'faire la morale. Elle avait pas réfléchi. Ça j’le croyait. Elle se sentait coupable et triste. Fair enough, moi aussi à sa place.

- Je suis désolée tu sais…

- J’pas certain d’l’avoir bien compris. Tu peux l’redire? , répondis-je d’un humour cynique.

J’la sentis s’blottir davantage, s’qui m’rassura et m’donna l’envie d’resserrer l’étreinte.

- C’est bête mais j’aimerai que ce moment, juste là maintenant, ne s’arrête jamais…

- Oui maîtresse, je m’en assurerai.

J’faisais allusion évidemment à un peu plus tôt dans la soirée ou elle m’avait d’mandé de l’appeler ainsi. J’t’ais assez d’accord par contre, on était bien. M’enfait, j’me sentais encore comme si j’avais été brisé en morceaux, mais juste moi et elle ça allait. Well, encore beaucoup de non-dit, mais, on était mieux. Ça irait bien. Dès demain on en rirait, right? On pourrait parler de ce qu’elle attendait d’moi et vice versa à tête reposée.

- Ça avait pourtant si bien commencé… Regarde où on en est maintenant…


J’calquai mon rire sur le sien, sans m’en rendre compte, légèrement hystérique. On lisait nos pensées ou quoi?

-  Bah on pourra pas dire qu’on s’ennuie ensemble. C’est bien non?, répondis-je sur un ton faussement innocent, mais encourageant
-  T’imagines raconter ça à tes amies d’filles demain. Eh pis là on a baisé comme des sauvages, puis j’l’ai tué et l’con est r’venus en r’demander après. Oui, oui tout va bien maintenant! , avais déconné en chuchottant pratiquement, mais imitant ma fake Aislinn d’nouveau.
J’t’ais toutefois r’venus bien sérieux alors qu’elle semblait surprise que ce soit moi qui la réconforte plutôt qu’elle, ajoutant même « Depuis quand tu t’es transformé en chevalier servant Shaw ? »

J’la sentis s’reculer contre moi, m’demandant de n’pas la lâché. J’étais tenté d’lui dire que fallait bien que j’le fasse comme elle était clairement pas en état d’faire l’inverse. Aussi, ça semblait être l’histoire d’ma vie. S’tais mon job quoi! Faire en sorte que les dames se sentent bien peu importe la méthode et peu importe comment moi j’me sentais avec ça. Mais j’voyais pas l’intérêt et ça aurait l’effet contraire d’lui en parler. Reste, même si l’tact me manquais parfois, j’prenais soins d’mes amantes, même mes clientes, et ce, au même titre qu’une véritable copine. Pas d’raison d’pas l’faire non?

-  Okay maîtresse. Et, tu vois que j’pas comme les autres. Faut croire qu’t’as encore des trucs à apprendre sur moi! J’suis plein d’mystères comme ça.

J’baillai en terminant ma phrase, étouffan le baillement en enfonçant mon visage sur l’épaule d’ma captive et décidai qu’c’était assez d’lutte pour ce soir.

-  Tant à découvrir! C’est fou! Mais on verra ça d’main. J’veux juste dormir pour le moment. T’veux bien rester près? À moins qu’t’aille à faire, mais j’pense pas qu’tu puisse aller bien loin d’toute façon. J’dis ça comme ça.

En lui donnant plus ou moins l’choix, l’entourai d’mes jambes et m’laissai tomber sur l’côté en l’emportant avec moi, espérant lui arracher un rire au moins avant d’dormir. Ce rire rassurant qui m’disait que tout irait bien. Une fois au sol, j’me redressai sur mon coude. J’hésitais. Glissant un doigt dans son cou avec un œil fermé comme si ça préviendrait peu importe s’qui allait arriver, j’allai toucher sa peau d’albâtre timidement. Rien? J’soupirai d’soulagement et avec une assurance certaine posai mains sur sa mâchoire afin d’orienter sa tête un peu plus vers moi. Enfin, j’m’risquai à un dernier baisé passionné. M’redressant vivement et constatant qu’j’t’ais encore là, j’regardai ses beaux yeux bleus avant d’hausser les épaules.

- Ça valait l’risque. Bonne nuit… , ajoutais-je en me pelotonnant contre elle, assumant mon rôle de grande cuillère.

Ce fut la dernière fois qu’Aislinn me laissa l’approcher. J’me réveillai le lendemain à l’infirmerie, confus, seul ou presque, comme me le démontrait les douces paroles d’Aphrodite.

- Je te l’avais dit.
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MessageSujet: Re: TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw) - Page 2 EmptyDim 12 Avr - 23:25
Il me serra plus fort dans ses bras alors qu’il avait l’air de reprendre du poil de la bête, mentalement tout du moins. Il avait l’air de redevenir un peu comme avant, insouciant.

-  Okay maîtresse. Et, tu vois que j’pas comme les autres. Faut croire qu’t’as encore des trucs à apprendre sur moi! J’suis plein d’mystères comme ça.

Je hochais la tête, incapable de répondre à haute voix. Oui, j’aurai eu tant à apprendre…  nous aurions eu tant à apprendre l’un de l’autre.

Il fut pris d’un bâillement qu’il étouffa dans ma nuque. Je fus saisi à mon tour, il parait que c’était signe d’empathie.

-  Tant à découvrir! C’est fou! Mais on verra ça d’main. J’veux juste dormir pour le moment. T’veux bien rester près? À moins qu’t’aille à faire, mais j’pense pas qu’tu puisse aller bien loin d’toute façon. J’dis ça comme ça.

Le fait qu’il parlait comme si on avait un futur possible en commun me brisait. J’avais la nausée. Je m’en voulais de lui faire ça. Je me répétais mentalement que c’était pour son bien.

Sans me demander mon avis il m’encercla de ses jambes pour nous faire basculer sur le côté. Je lâchais un rire de surprise. Un vrai rire, j’avais l’impression que ça faisait des siècles.
Il se redressa sur son coude pour me surplomber et je fixais son visage, me promettant de ne jamais oublier cette expression, de ne jamais oublier ce moment. Je le détaillais, imprimant chaque partie de son visage dans mon esprit.

Je sentis qu’il glissait un doigt dans mon cou et je me crispais de peur de lui faire mal. Il ne sembla rien se passer, et je le sentis pousser un soupir de soulagement.
Je lui envoyais un sourire timide. Peut-être que l’on pourrait s’en sortir au final ?

- Je ne crois pas non.

Mon sourire s’évanouit heureusement pour moi au moment ou Ethan posait ses lèvres sur les miennes. Fermant les yeux je lui rendais son baiser comme s’il était ma source d’oxygène.
Je rouvris les yeux alors qu’il mettait un terme à ce qui serai notre dernier baiser.

- Ça valait l’risque. Bonne nuit…

Il se cala contre moi et je me laissais aller contre lui, mordant l’intérieur de ma joue pour m’empêcher de partir en sanglot.
J’en avais fait des adieux. Mais je n’avais jamais dit adieux à quelqu’un que j’aimais. Dieu que c’était difficile.

Je m’endormis un moment avant d’être réveillée par le jour qui pointait à travers les fenêtres. Je sentais les bras d’Ethan autour de moi, contact douloureusement agréable.
Je pris une grande inspiration avant de m’avancer doucement pour me soustraire à son étreinte.

Je me relevais et regardais le corps de mon… d’Ethan étendu sur le matelas, paisible en train de dormir. Il était beau. On aurait presque pu oublier nos mésaventures si son front n’était pas orné d’un immense bleu violacé. Je me penchais en avant et lui déposais un baisé sur les cheveux.

- Pardonne moi…


Je retirais le sweat qui était noué du mieux que je pouvais, le glissant dans mon sac tel quel. Il le resterait d’ailleurs, noué, en souvenir de cette soirée. De ce moment final.

Je fermais mon sac et ramassais mes affaires avant de prendre mon téléphone. J’envoyais un texto à une amie du club pour qu’elle aille chercher la clé du club dans ma chambre et me l’amène. Je savais que c’était une lève tôt, aussi elle répondit qu’elle arrivait un plus vite.

Une dizaine de minutes plus tard j’entendais le bruit de la clé de la serrure. Je me dépéchais d’aller vers l’encadrure de la porte. C’était une N, elle n’avait pas a voir ce qui s’était passé ici.

- Rentre pas, lui chuchotais-je.

Elle me renvoya un regard qui disait « Qu’est ce qui se passe ? ».

- Je t’expliquerai plus tard.

Je sortis de la pièce et enfilais mes chaussures avant de m’élancer en direction de l’infirmerie.
Je traversais la cour du pensionnat dans le froid matinal, mon dieu ce que je n’étais pas équipé.

J’entrais dans l’infirmerie sans frapper. Une infirmière se retourna vers moi visiblement surprise. Je ne devais pas avoir fière allure effectivement.

- Pas le temps d’expliquer. Il y a un jeune homme dans le studio de danse, il dort mais il a pris un grand coup sur la tête. Vous devez l’aider !

Je me redirigeais vers la sortie avant de me tourner vers l’infirmière.

- Oh et dites au directeur que les O’Riley payeront les dégâts.

Je serais en courant, n’écoutant pas les questions qu’elle me posait. Une fois dehors je m’arrêtais, observant le bâtiment des clubs une dernière fois.

- Une bonne chose de faite.


Je ne répondis pas à Hadès, j’étais trop abattue. J’avais honte. J’avais mal. J’avais froid.
La douleur au creux de ma poitrine augmentant je décidais de me diriger vers ma chambre ou je serai à l’abri.

Une fois atteinte je refermais ma porte à double tours avant de m’y adosser en poussant un hurlement déchirant. Qu’est-ce que je venais de faire ?!

J’avais mal, si mal… je détestais Hadès, je me détestais d’éprouver des sentiments pour Ethan, je détestais cette situation. La douleur dans ma poitrine me donnait envie de mourir.

J’avais du mal à respirer alors que mes yeux me brulaient. Ma poitrine était saisie de sanglots incontrôlables. Jamais je n’avais été dans cet état de ma vie.

Dans un dernier élan je pris mon téléphone et bloquait Ethan de tout mes réseaux, le mettant en répondeur automatique pour les appels.
Je ne lui donnerai plus signe de vie.

Je fini par m’endormir en boule devant ma porte, trop fatiguée d’avoir pleurer toutes les larmes de mon corps.

Ce que c’était douloureux d’aimer.
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TERMINE [RP+18] La danse est l'expression perpendiculaire d'un désir horizontal (Feat Ethan Shaw)
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