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Far From Home [One Shøt]
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MessageSujet: Far From Home [One Shøt] Far From Home [One Shøt] EmptyMar 28 Juil - 20:36

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Far From Home

"Demons inside command me
They're saying crush it, break it, smash it,
Fuckin' kill 'em all !
Laugh as it falls away !
I won't dodge another silver bullet
Just to save a little face."




J'n'étais pas prêt de rentrer, dites-donc. Qu'est-ce-que je fous ici, à un poste de police à Vardø ? Oh, vous ne connaissez pas Vardø ? Sérieux ? Vous êtes cons ou bien... ? Eh bien Vardø, c'est une petite ville presque insulaire en Norvège. Ouais, cette ville se résume à des étendues d'eau sans fin, des paysages enneigés et deux-trois montagnes par-ci, par-là. Elle est un peu en retrait par rapport au reste du pays, mais on y vit paisiblement. Bref, qu'est-ce j'fous là, moi ? Hahaha... Disons que j'ai un "peu" dérapé et voilà ! J'attends patiemment mon tour au poste avant de rentrer en Irlande ! ♪ Ah... Vraiment, vraiment vous voulez savoir ce que je fous ici ? Ahlàlàlà, si on peut même plus s'amuser en réglant ses comptes... ~ Je suis juste parti faire un p'tit coucou à ceux qui ont fait que je suis de ce monde. Donc ouais, révélation hein. J'suis né ici, à Vardø. Nostalgique ? Pas des masses. Je le fût probablement gosse, mais maintenant je m'en branlais quelque peu. J'aime toujours la Norvège, mais quand on a vécu en Irlande une bonne partie de sa vie, on en oublie ses montagnes et ses étendues de mer. Regrettable, légèrement.


Cela faisait donc deux semaines que j'étais sorti de l'hôpital. J'avais enfin récupéré ma voix pour la joie de certains comme le malheur de d'autres. Si amusant. ~
Et j'avais décidé de régler certains points. Sur moi-même, sur ma famille, sur ce petit souci. Ce petit souci ? Oh, mon côté violent ni plus ni moins que je devais à mon cher père. Le vrai, pas le nombre incalculable que j'ai eu par la suite avec mes différentes famille. Si il n'y avait eu que ce "souci". Devais-je aussi lui balancer que je croyais que j'avais complètement disjoncté ? ♪ Oh, ça j'en sais toujours rien ! ~ Hahaha, pas grave ! Enfin, j'avais beaucoup à te dire. Toi géniteur qui m'a frappé, toi géniteur qui m'a légué ce côté si moche de toi-même, toi géniteur à qui on m'a arraché pour me balancer de familles en familles. Toi géniteur qui semble t'en être bien foutu de tout ce qui aurait pu m'arriver depuis tout ce temps !

Alors, remontons le, ce temps ! Mettons les choses à plat ! J'ai tant à te dire, mon cher. ~ Oh, et ma mère ? Qu'en sais-je ? Paraîtrait qu'à ce jour elle soit six pieds sous-terre ! Que c'est triste ? Devrais-je chialer ? Aucunement. Je ne l'ai guère connue. A part être effacée durant cette courte partie où je vivais surtout avec un père violent, tu as bien vite disparue de ma vue, chère mère. Alors pardonne-moi, les roses sur ta tombe, tu peux les imaginer de l'au-delà, n'est-ce-pas ? ~


Rentré au pensionnat je m'étais attelé à diverses recherches, divers appels à gauche et à droite. Préfectures, mairies, agences, tout était bon pour que pour une fois je me permette de claquer autant de thune à l'étranger. J'avais besoin d'une adresse et d'une ville. Car les Sorensen, c'est un peu la monnaie courante en Norvège, au même titre que les O'machins-trucs en Irlande. Pourquoi cela m'avait-il pété de vouloir savoir tout ceci après tant d'années ? Qu'en sais-je ?

Peut-être parce que toi, l'ancien, le pauvre idiot d'Auen tu niais en fermant les yeux une vérité que tu pensais déjà connaître ? Peut-être parce que TOI, oui TOI et UNIQUEMENT TOI, tu voulais une vie rose, sans histoires. Arrêtes un peu ton char, mec. La vie n'est pas rose. On a tous nos merdes. Et regarde-nous, là ! On nage en plein dedans ! Pourtant suis-je si malheureux ? Oh ça non ! Je ris, ouais je ris de tout ça ! Car le perdant c'n'est pas moi ! Mais toi ! Et eux ! Alors... Je m'en fiche. Et je veux régler ça, montrer à quel point je leur en suis reconnaissant des répercussions que j'ai aujourd'hui. Tout ça grâce à toi, chère petite famille si floue ! ♪


Au bout d'un certain temps j'avais enfin obtenu la réponse tant attendue. Alors j'avais esquissé ce sourire, qualifié de dérangeant et pourtant si naturel avant d'aller acheter mes billets et de me casser du pensionnat. Oh, ils s'en foutaient bien que je me tire non ? J'embarquais juste leur lâche de chacal avec moi. Je leur aurais bien laissé, franchement ! ♪ Le rendre muet m'était si agréable. Chacun son tour de payer les pots cassés des fantasmes de l'un et de l'autre, non ? ~
J'embarquais alors un large sourire aux lèvres vers le pays de mes origines. Combien de temps ne t'avais-je pas revue Norvège ? Bien des mois ? Bien des années ? Oh, je ne sais même plus... ! ♪
J'avais attendu un certain temps à l'aéroport... Cet aéroport encore. J'y avais pas foutu les pieds depuis ce maudit voyage. Maudit n'était même pas le mot. L'autre con avait trouvé ça amusant, hein ? Il l'aurait pu l'être si t'avais eu les couilles d'enlever le masque Auen, si tu les avais eu... Pfff. Je soupirais, m'affalant sur la chaise, un air perdu et si amusé au visage. Quoi, ça dérange encore ? Alors je répondais avec ce sourire si creux aux passants qui me regardaient me faxer sur ma chaise. Oh et puis s'il y avait un souci, ça peut toujours se régler... ~


Le trajet n'avait pas été long, je crois que j'avais pioncé plus qu'autre chose. Parfois des réveils brusques dû à ses cauchemars que me collait l'autre momie là; frappant sans vouloir le mec à côté de moi. Oups, je n'suis pas désolé. Mais allez, histoire d'arriver en bon et du forme, souris et excuse-toi. Hahah... Qu'il crève m'aurait pas gêné le moindre du monde. Mais je n'avais pas fait tout ça pour me retrouver coincé à l'arrivé car j'avais violenté un croûton. Après pourquoi pas, quand j'en aurais fini avec eux ! ~
Une nuit à l'hôtel, une journée à retrouver les repères de mon enfance puis vint cette maison. Oh. Je m'en souvenais. Ce mur en planches rouilles, ces tuiles grisâtres usées du temps. Et la vue sur l'océan au loin. Tu n'avais donc pas déménagé de cet endroit où tu m'avais fait vivre un enfer, cher père ? Hilarant. ~ Moi, je me souviens parfaitement de chaque coups, de chaque sévices, de chacune de tes crises. De chacune de tes colères. Ne croyais-tu tout de même pas que l'enfant qu'il avait pu être ce con, avait oublié derrière ses grands yeux bleus. Eh bien si. Mais moi, NON. Et tout se paye. Je suis majeur après tout, j'en assumerais la totalité. Alors sonnons et voyons. ♪


Tu venais m'ouvrir, un air ahuri à la tronche. Oh, que tu avais vieilli père. Et moi je te souriais. Je te souriais. Je ne disais rien, te laissant seul à ton silence. Alors tu me demandais qui j'étais, car à voir ton expression mon visage te ramenait certains souvenirs. Que te ramène-t-il, dis moi, cher père ? Avais-tu encore bu, car tu sentais l'alcool à plein nez. Tu aurais de quoi faire fondre la glace dehors. Voyant que je ne te répondais pas, tu t’apprêtais à fermer la porte. Oh ça non. Je coinçais alors la porte de mon pied, et toi tu commençais déjà à t'agacer, harcelé par le pauvre inconnu que j'étais.

"Tsk, tsk, tsk."

Je te faisais non de l'index, souriant bien plus.

"Auen, ça ne te dis rien ? ♪"

Et là, j'allais rire. Tu comprenais enfin. Un visage de surprise, puis de déni. Le déni est de famille ici, hein ? Alors tu me demandais de partir, voulant à tout prix fermer cette porte. Mauvaise pioche, je ne comptais pas partir. Ne voulais-tu pas savoir ce que je devenais ? Quel piètre père fais-tu ! ♪


Alors je m'octroyais le droit d'enfoncer la porte, de m'engouffrer et de la fermer. Juste nous deux, y'en aura pas pour longtemps. ~ Tu me menaçais d'appeler les autorités, de me virer par la force. Vraiment ? VRAIMENT ?! Je te riais au nez et te saisissait au cou avant de te plaquer violemment au mur. Qui va se faire virer par la force, pardon ? Vieillard ou non, je n'allais pas faire la différence. Je serrais ma main, ne respire pas, je m'en moque. Juste nous deux. Alors on pouvait enfin discuter calmement.

"Comment vas-tu, cher père ? ~ Belle vie durant ce temps ?"

Tu grognais et vociférais. Que de désinvolture envers moi. Oh... Je m'en moquais et continuais de serrer ma main.

"Comme tu le vois, moi ça va parfaitement bien. J'étais venu te remercier, vois-tu ? Te remercier de ces magnifiques années que tu m'avais offertes. Te remercier de m'avoir légué ceci."

Je te lâchais pour mieux te frapper la tête au mur. Avais-tu mal, étais-tu sonné ? Oh, qu'en ai-je à faire ? Dialoguons ! Tu glissais le long du mur sonné. L'âge te réussissais pas, hein ? Il était où l'homme qui me frappait hein ? ~ Tu ne répondais déjà plus ? Si faible... Alors je te redressais par le col, nous avions tant à nous dire. Je n'allais pas écourter pour un simple bleu ! ~

"Comment je t'ai trouvé, tout ceci, tu t'en moques toujours ? Tu n'as pas changé. Et elle, ta femme, quand elle a crevé, tu t'en es fichu aussi ? ~"

Je tapais où il ne fallait pas. Réagit mon cher, allez ! Distrais-moi ! Et étrangement non, tu ne réagissais pas. Trop imbibé d'alcool pour ? Poivrot, va. Tu me décevais, et c'est méprisant que je te lâchais une fois de plus, avant de tourner les talons, dédaigneux.

"Si pitoyable. Si faible. Et dire que je suis ton fils. Je te tuerais bien, tu sais ? Ça serait ma manière de te remercier ! Mais je préfère laisser le temps s'occuper de ta misérable personne. ~"


Je te regardais une dernière fois, arborant mon plus beau sourire, une expression gaie au visage. Et toi, tu te collais au mur, paniqué, sonné, saigné. Oh pauvre chose. Et tu regardais mon cou. Tu veux la même, cette cicatrice cher père ? ~ Lentement je passais ma main dessus et riais avant de te saluer et de sortir comme si de rien n'était.
Combien de temps avais-je pu me balader avant que des flics ne me sautent dessus et me plaquent au sol comme un criminel ? Je ne sais même plus ! J'avais juste longuement ris, me laissant faire. Et c'est ainsi que je m'étais retrouvé ici, au poste de police sur une chaise à sourire et à siffloter. A attendre que mon tour vienne. Oh, je l'ai déjà dis. J'allais assumer, je suis majeur. J'aurais au pire des cas, un dossier, une amende, une merde du genre ? La politique chez nous se veut différente. On ne colle pas en prison comme ça, c'est trop plein ! ~
C'est alors que je voyais un agent de police se diriger vers moi. Le narguant, je m'adossais sur ma chaise et croisais les bras sur ma poitrine, souriant. Et puis je gloussais, avant de rire longuement. Me prenait-il pour un fou ? Probablement ? ♪

"Alors monsieur l'agent, on y va ? J'ai un avion à prendre moi... ~"

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