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Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée]
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MessageSujet: Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] EmptyLun 19 Déc - 22:52

 
Orias Von Cook

Caractère et physique

C'est sur les fracas d'une réalité inexplicable que mon existence s'anime péniblement dans l'obscurité d'une misanthropie aux multiples facettes. L'air arrogant affiché sur un sourire malsain alors capable de déranger le commun, je me suis habitué à montrer aux autres les habituels masques d'hypocrisie que l'humanité s'adonne si fièrement à utiliser pour tromper, manipuler et blesser. Je ne suis ni foncièrement bon, ni foncièrement mauvais, je suis simplement le résultat d'une jeunesse intrépide qui s'est toujours imaginée être unique et éternelle. Éperdument amoureux du rêve de liberté au détriment d'une réalité si oppressante qu'elle étouffe jusqu'à l'âme des Hommes. J'ai en moi la prétention de la mégalomanie bien que conscient que cette confiance n'est légitime que sur les réussites de mes talents. On me dit génie mais je ne suis rien d'autre qu'un grand gamin aux ambitions fantasques. Flagrante lucidité sur l'être ou ne pas être de Shakespeare, je désire plus que tout exister, effrayé par l'idée même d'être oubliable. Apeuré comme l'enfant insouciant que j'ai toujours été, paranoïaque et sincèrement assez fou pour n'avoir comme limite que celle qu'on osera me mettre. Inconscient de ce que représente le bien ou même le mal, simplement maladroit dans mon désir ardent de consumer chaque parcelle de ce que l'imagination me permet. J'ai toujours pensé que la vie n'était rien d'autre qu'une longue marche funeste. Il n'y a qu'une seule issue, qu'une seule sortie, qu'un seul résultat au bout du tunnel, peu importe ce que l'on vit, ce que l'on possède, tout ce qui reste c'est les restes de notre existence que l'on sème le long de la route. Je ne veux pas vivre, je ne veux pas mourir, je veux exister. Je veux avoir mal, je veux rire, je veux connaître tout ce qui est possible de connaître car je veux posséder toutes les réponses dans le fait immuable que le savoir est le véritable pouvoir. Je ne cherche pas le grand mystère de la vie, je philosophe, je pense, mais rien d'autre n'importe que l'absurde rêve de se sentir exister au milieu des autres.

Armé d'un charme aux couleurs froides et ternies par un cynisme sombre et psychotique, c'est dans la folie que j'exerce l'apogée de mon être. Délicieusement séducteur, c'est dans l'éloquence que je trouve mes plus grandes satisfactions. Passionné par l'art, j'écris et j'évolue dans le cinéma pour le fantasme de partager ma perception de ce foutu monde. J'ai toujours pensé qu'il n'avait jamais été de mon avis, toujours prêt à contrecarrer mes plans, à contredire chacune de mes prédictions. C'est ce que fait le monde, c'est ce que fait l'égocentrisme typiquement humain, cette croyance assumée d'être le centre, le début et la fin de toutes choses. Je n'ai pas envie de croire que je ne suis pas essentiel, je préfère m'imaginer indispensable, bien heureux de jouir de la vie, de l'unique chance que l'on m'a donné. Plus profond que les simples mots qui me caractérisent, j'ai plus de défauts que de qualités, mais après tout aimer c'est quelque chose de brut, de sauvage, d'ironiquement irréel. J'aime les erreurs, les indécisions, les réflexions qui n'aboutissent à rien d'autre que l'enrichissement de ses propres connaissances. Je déteste la perfection, les discours d'évidence et les bons sentiments qui brisent l'honnêteté d'une sincérité bien plus complexe que cette idée naïve du correct ou des formalités pleines de fausses politesses. Chaleureux et passionné, je me considère malgré tout comme un virus qui rongera peu à peu vos espoirs et vos utopiques. Irrévocablement nocif pour la simplicité et l'étroitesse d'esprit, j'aime les puzzles, les échecs, les choses incomplètes qui ne prennent en compte que ce que représente la véritable nature des gens.

Il existe dans mes rêves et mes espoirs bien plus de beauté qu'il n'en aura jamais dans le fond de mon regard car j'ai dans les yeux l'unique reflet du monde et dans l'inconscient l'existence de l'impossible. Grand solitaire aux idées toujours plus justes que celles des autres, je me contente de subir ma souffrance et ma peine sans jamais espérer qu'elles disparaissent. J'aime autant rire que pleurer, attaché à mes airs lunaires et à ces clichés de vieux poètes torturés, j'arbore mes sourires et mes regards sincères seulement à ceux qui le méritent. Accaparé par un monde vide de sens, j'use d'artifice pour créer des illusions éphémères, satisfait par le factice à défaut d'être apte et capable de voir autre chose qu'une éternelle perdition. Je ne cache aucun de mes vices, lubrique passionné par la débauche, je laisse mon être s'affirmer dans l'idée que rien, ni personne, ne m'empêchera d'être libre. Toutes mes possessions sont vôtres et toutes vos possessions sont miennes. Au final, je ne suis qu'un enfant qui a refusé de grandir, amusé et insouciant par ce qui l'entoure, angoissé et tétanisé par ce qui l'attend, libre et insolent face à la décadence.

« Le temps est disloqué. Ô Destin maudit !
Pourquoi suis-je né pour le remettre en place ? »
(Hamlet, W. Shakespeare)

*******

Je redresse ma silhouette élancée de mon lit, bâillant et étirant mes longs bras pour faire craquer les frêles épaules encore engourdies par le sommeil qui me quitte doucement. Je passe délicatement mes mains légèrement féminines sur mon dos, sentant alors la vieille cicatrice d'une chute enfantine du bout de mes doigts fins et fragiles pour terminer par m'échouer en arrière sur les draps encore chauds. Le regard posé sur le plafond, vide et incapable de penser à quoi ce soit, oubliant aussitôt les rêves qui avaient construit mon sommeil je soupire, blasé de devoir me bouger. Mes cheveux de jais tombent en arrière, assez longs pour laisser quelques mèches se disperser tout autour de mon visage, trop courts pour s'éparpiller sur l'oreiller. Je ferme les yeux un instant, tentant de détendre chacun de mes muscles si peu formés, croisant mes jambes tout aussi fines que mes bras, recouvrant simplement mes petits pieds par la grosse couverture doucement rafraîchie en son extrémité. J'aimerais dormir à nouveau, trop insomniaque pour me coucher de bonne heure, trop paresseux pour me lever tôt, je m'étale de profil sur mon lit, les yeux à demi-ouverts sur la totalité de mon corps nu, dévoilant alors les quelques tatouages qui marquent ma peau d'importance. L'attrape-rêve le long de mes côtes, les citations latines et shakespeariennes le long de mes bras, pensant aussitôt aux plumes à l'encre bleue dans mon dos pour compléter les fresques d'une symbolique qui retrace mon existence. J'attrape mon oreiller pour le coincer entre mon coude replié et mon visage un peu arrondi, frottant doucement mon petit nez pour enfoncer ma tête plus profondément dans la douceur de mon coussin.

Quelques instants passent et mon réveil sonne de nouveau, m'extirpant de mes nouveaux songes qui ne semblaient avoir aucun problème à redémarrer. Froissé par cette frustration, je fronçais mes longs sourcils pour rider le haut de mon nez par une irritation si visible qu'elle en était absurde. J'ouvrais mes paupières pour dévoiler mes pupilles encore dilatées par l'illicite de la veille, cachant ce marron si particulier qui caractérisait l'essence de mon regard et mon charme. Ces iris aux reflets sanguins qui habillent mes yeux d'une malice pouvant se montrer tout aussi attachante qu'effrayante. Parfois si pleine d'excitation et parfois si vide qu'on pourrait repérer le paradoxe entre le réel et le rêve. Je me force à rouler pour me jeter hors du lit d'une traite et activer l'ensemble de mon être à mes obligations. Filant sous la douche, je laissais l'eau brûlante glisser le long des courbes de mon corps, toutes ses lignes fines et incroyablement définies dans une symétrie qui pouvait paraître parfaite mais qui différait légèrement à chaque comparaison poussée aux petits détails.

Les cernes s'estompaient doucement de sous mes yeux, ma peau pâlie par la fatigue s'échappait pour donner des couleurs à la limite de l'acceptable. Je séchais mes cheveux pour les laisser choir sur mon crâne, n'ayant pas plus d'effort à faire pour qu'ils tiennent en place. Assez fins pour qu'ils se placent d'eux-même d'une seule main passée dedans. Rasé de près, laissant ma mâchoire définir mon visage et ses traits fins presque dessinés dans une légèreté qu'on donnerait à un premier jet d'un coup de crayon. J'enfilais un caleçon flottant aux motifs ridicules qui dépassaient toujours de mon jean légèrement élastique qui collait mon corps. J'avais toujours préféré les porter serrés, pouvant passer par-dessus mes chaussures montantes ou mes bottines en cuir. Choisissant souvent des couleurs sombres pour aller avec mes divers t-shirts plus colorés bien que très sobres. Je mettais sur mon dos, une veste à capuche noire, oversize, tombant comme une sorte de cape avec laquelle j'adorais jouer quand j'enfonçais mes mains dans les petites poches. Entourant mon cou d'une grosse écharpe, je m'apprêtais à affronter le froid, plaçant délicatement une cigarette entre mes lèvres fines, seulement prêt en apparence pour survivre à cette journée.


Histoire

Londres, les rues s'illuminaient sur le règne immuable de la Lune qui venait alors apporter le second souffle de l'existence de la capitale. Alors que tous les honnêtes gens rentraient chez eux, terrassés par une routine qui n'allumait plus aucune excitation dans le fond de leurs yeux, la vie nocturne s'éveillait enfin au milieu de la débauche et du vice. Les lumières étincelaient les déambulations d'une jeunesse intrépide et les festivités s'enfonçaient peu à peu sur l'exécrable nature humaine qui avait depuis bien trop longtemps perdu de vue toute notion d'humanité. Au beau milieu de tous ces quartiers vivants résidait l'absurde et pittoresque maison close où j'ai grandis. Celle qui a vu mes premiers mots, mes premiers pas, mes premières années d'insouciance, là où rien d'autre que le présent ne comptait vraiment. Le « She-Wolf » n'était jamais fermé, véritable hôtel capable d'accueillir autant d'homme qu'il y avait de femme à attendre leur venue, un endroit où s'exprimait librement une débauche sexuelle sans fin, où le vice trônait fièrement presque revendiqué par toutes ces demoiselles aux parcours tragiques et pourtant si fortes. Une façade propre et moderne pour un lupanar immense et d'époque, c'était une affaire qui marchait, une adresse où se rejoignait toutes les générations pour voir exercer adroitement le si controversé « plus vieux métier du monde ». J'ai vécu toute mon enfance dans une réalité lointaine, dans une existence presque féerique bien éloignée des familles classiques et même des autres schémas peu conventionnels. Il n'y avait rien de vraiment malsain, rien de malheureux non plus, c'était juste différent. Quelque chose qui semblait venu d'ailleurs, une liberté que l'on ne pouvait trouver nulle part ailleurs. C'était comme se retrouver dans un autre monde, dans un lieu qui ne portait aucun jugement, qui laissait alors les hommes comme les femmes se pervertir avec toute la lubricité dont ils pouvaient faire preuve. Au final, quand je pensais à cet endroit, je l'imaginais toujours comme un miroir magique. Une espèce de porte vers une dimension qui n'acceptait aucun subterfuge, aucun artifice, pour y entrer il fallait laisser derrière soi tous ses préjugés, toute son hypocrisie que l'on déploie à travers les divers masques que l'on affiche au reste du monde. Ici, il n'y avait pas de distinction, pas d'incertitude, non, il n'y avait que l'expression pure de ce qu'était vraiment les Hommes : des animaux.

Entourant mon grand verre de lait de mes petites mains d'enfant, probablement une moustache blanche sur le dessus des lèvres, je basculais mes jambes sous la table de la salle commune alors que toutes les jeunes femmes se préparaient. Il y avait Kelly, enfilant un bas sur ses jambes interminables, Jackie qui peaufinait son maquillage et ma mère, les lunettes sur le bout de son nez, en train de parcourir l'excellence de mes résultats scolaires, abasourdie et dépassée par tous les événements de sa triste existence. Elle s'était toujours efforcée de sourire avec sincérité, incapable d'en vouloir à qui que ce soit, inapte même à prendre une réelle décision, elle s'était retrouvée enceinte avec aucun autre endroit où aller. Elle ne faisait pourtant pas partie des adolescentes en échec ou vivant dans un contexte favorable au vice. Elle avait toujours été charmante, bien élevée dans la religion protestante et de bonne famille. Croyante quand ça l'arrangeait, ce n'était pas non plus un choix, elle aimait dire que c'était le destin. Elle aimait croire à son propre conte de fée raté, à cette idée qu'elle s'était retrouvée là pour m'avoir moi, elle s'amusait même à dire que le Divin était celui qui m'avait conçu et que, elle, elle n'existait que pour moi. C'était une jeune femme tendre, foncièrement douce et sauvage qui n'avait jamais laissée personne lui dicter quoi faire. Elle était forte et terriblement magnifique, telle une héroïne qui s'était retrouvée dans une histoire qui ne méritait même pas quelques lignes. Malgré tout elle avait accepté cette destinée, et peu importait le contexte tant qu'elle pouvait rire. Après tout, c'est ça, vivre ?

« Qu'est-ce que tu lis, Angela ? »

Cheryl, la patronne de la maison close, qui supervisait les relations entre les filles et les clients, s'avançait doucement pour lire par-dessus l'épaule de ma mère. Je n'ai jamais pu aimer cette femme. Plus âgée que les jeunes femmes qui constituaient mon quotidien, elle avait cet air joyeux sur le visage qui cachait quelque chose d'absolument effrayant. Elle avait ce genre de beauté, celle qui intimide par une froideur monstrueuse mais qui est inextricablement attractive de par le charme qu'elle dégage. Bien qu'attentionnée, on pouvait sentir dans son ton qu'elle reprochait la lenteur de ma mère à se préparer. Toutes les autres filles déjà prêtes pour monter sur la scène du petit cabaret, simple illusion présente uniquement pour appâter et mettre en appétit tous les hommes affamés qui trépignaient d'impatience en sirotant nerveusement leurs verres d'alcool.

« Pardon Cheryl, je vais me préparer, c'est juste l'école qui me dit que Orias serait mieux dans une école spécialisée, il a déjà trop d'avance. »

Je n'ai jamais aimé l'école. J'ai toujours trouvé ça dérisoire face à la réalité de la vie. Je me suis toujours demandé si c'était vraiment ça l'institution en réponse à l'apprentissage de ce que pouvait bien être la vie, si toutes ces connaissances étaient utiles pour survivre dans une jungle où règne les Hommes les plus néfastes.

« Je pourrais rester ici et apprendre tout seul. »


« Non, tu iras à l'école, maintenant file, on verra ça plus tard. »

Tentative échouée avant même d'avoir eue une réelle chance, je terminais mon verre de lait d'une traite avant de filer bien conscient des règles que l'on m'avait fixé. Bien trop hâtif d'étendre tout ce que la culture pouvait offrir. Dès mon plus jeune âge je me suis enfermé dans l'écriture, dans ce besoin insatiable de raconter milles et une histoires toutes plus imagées et fantastiques les unes que les autres. J'ai toujours adoré ça, que ce soit écouter, voir ou raconter, j'ai toujours adoré les histoires. Toutes ces possibilités, toute cette intimité que l'on pouvait partager par le biais absurde et pourtant splendide d'une simple fiction montée de toute pièce. Rien ne changea avec le temps, on n'avait pas l'argent pour suivre un cursus particulier, on n'avait pas l'argent pour être comme tous les autres. J'ai toujours dû me débrouiller, trouver un accès à mon échelle. J'ai commencé à mentir, à truander à droite et à gauche, prêt à tout pour poursuivre cette quête assoiffée du savoir. Je me suis faufilé dans les salles de cinéma, j'ai volé des livres que ce soit à mes camarades ou bien n'importe quelle librairie du coin. J'ai grandis dans cette idée absolue que tout était devant moi et que je n'avais aucun compte à rendre. Pas parce que mon existence était celle qu'elle était, pas parce que c'était excitation, non, simplement parce que ce monde ne demandait aucun compte. Il n'y avait que les Hommes pour réclamer, il n'y avait que l'humanité pour se perdre dans les distinctions ou les interdictions et moi, je refusais que l'on me supprime la liberté dans laquelle je voulais évoluer. Comme tous les autres enfants, j'ai été heureux, j'ai été triste et mal en point, comme tous les autres enfants, j'ai grandis dans la douleur et la joie. J'ai appris, encore et toujours plus, mais il y a une chose que je n'ai jamais su.

*******

« Maman, c'est qui mon père ? »

Je m'étais toujours demandé qui ça pouvait bien être, me satisfaisant dans ma tendre enfance des réponses magiques et fantasmées que ma mère pouvait me donner. N'allant jamais plus loin, bien assez entouré par l'amour que tout le monde me portait. Unique enfant présent, toutes ces jeunes femmes qui n'auraient probablement jamais de gamin me chouchoutaient et s'amusaient même à porter leur attention sur moi comme si elles regardaient un petit frère, un ami, un confident avec le temps. Il me fallut quelques années avant de m'interroger sur mon père. Ma conception n'était pas vraiment une histoire d'amour romanesque pour laquelle on se laissait si facilement entraîner par nos fantasmes idiots souvent accrochés aux clichés merveilleux de ce foutu monde. Je le savais et je ne demandais pas un père, ça n'était pas une question attachée à un espoir quelconque. Je crois que je voulais juste savoir. Ce jour-là, elle ne travaillait pas, on était tous les deux enfermés à clés dans la grande chambre que l'on partageait, entourés par ces longs rideaux pourpres aux bordures dorées dignes des vieux hôtels d'époque. Assis côte à côté, dévorant de la glace à la vanille devant un des nombreux films que j'aimais lui faire découvrir, elle s'était relevée un peu surprise par la venue d'une question qu'elle avait secrètement toujours redouté.

« Tu grandis si vite. »

Elle avait posé sa main contre ma joue, affichant cet éternel sourire sincère qu'elle arborait à chaque instant. Quand j'étais petit, elle pouvait inventer toutes sortes d'histoires pour ne pas assumer cette réalité dans laquelle elle vivait. Elle n'avait pas honte de son existence, elle était juste consciente qu'il existait ailleurs peut-être mieux que ce soit pour elle, que pour moi. J'ai toujours su qu'elle s'en voulait un peu, qu'elle aurait aimé faire plus et offrir une normalité qui était plus utopique qu'autre chose. Mais j'avais grandis, je n'étais plus le gamin qui courait dans les couloirs une moustache de lait au dessus des lèvres et ça faisait déjà longtemps qu'elle avait perdu toute notion de ce que pouvait être une relation normale.

« Je crois que c'est ce peintre, Harrisson. Il avait les mêmes yeux que toi, cette couleur si intense aux reflets étranges. Ou alors je préfère me dire que c'était lui car les autres ne valaient pas vraiment le coup. »

Elle avait ri doucement, n'attachant aucune importance à la réponse. Elle aurait sûrement aimé pouvoir me répondre, mais, à vrai dire, il y avait eu tellement d'homme qu'elle-même n'en savait pas plus que moi. Entre nous, il n'y avait jamais eu de secret, quand on vit dans une maison close, le vice est courant. Je n'ai jamais eu besoin de me cacher pour quoique ce soit, tout était si naturel et je crois que c'est pour ça que j'ai toujours eu une affection spéciale sur cet endroit. Je savais ce que ça représentait, je savais ce que ma mère était et je savais le regard que le monde pouvait avoir sur tout ça mais j'en avais rien à faire. Ce lieu était merveilleux. J'y ai mes pires comme mes meilleurs souvenirs et rien ne pourra m'enlever mon histoire. Et pourtant, je suis parti sans regret et sans me retourner.

*******

Juste avant d'entrer au lycée, j'ai reçu une bourse complète pour un pensionnat qui recrutait l'élite dans le monde entier. Alors offrant la possibilité de m'émanciper et de suivre le rêve de faire du cinéma qui m'avait toujours accompagné le long de mon existence telle une destinée inséparable à mon être, c'était une opportunité qui ne pouvait pas être refusée. Une chance de m'extirper de la réalité pour évoluer vers un rêve qui m'était toujours apparu comme impossible. Armé d'une petite valise je rejoignais l'Irlande pour commencer un cursus scolaire bien différent de tout ce que j'avais connu. J'ai travaillé dur pour être là où j'en étais, redoublant d'effort alors persuadé que la section M était faite pour les meilleurs élèves. J'avais ce désir incommensurable de pénétrer dans cette fameuse salle qui donnait accès à une section autant mystérieuse qu'alléchante. J'ai toujours voulu être le meilleur de ce que je pouvais être, j'ai toujours souhaité atteindre un sommet, capable alors de transcender par l'écriture d'un film, par l'écriture pure. Dans un charme arrogant, dans une réussite indécente, j'ai toujours voulu être la personne qu'on n'attendait pas. Ce n'est qu'à la fin de l'année que j'ai atteins ce but, que j'ai pu être invité à rejoindre cette salle de tous les interdits. Comme un Graal que je ne voulais gâcher, comme une récompense ultime que je voulais mériter et gagner par mes propres moyens. Et malgré toute cette attente, je n'ai que le vague souvenir de l'obscurité.

Ouvrant mes yeux péniblement, avec la sensation atroce d'une migraine persistante digne des réveils suivants une nuit mouvementée par l'alcool ou la drogue. Ou les deux. Conscient d'avoir atteint mon but sans la satisfaction que j'avais envisagé, je m'étais allumé une cigarette comme à mon habitude. Terriblement secoué par quelque chose d'indicible, quelque chose que je pouvais presque palper avec mon esprit mais qui avait le déguisement du vide. Étonné de n'avoir comme souvenir de la veille que des vagues images qui s'enchaînaient comme les premiers souvenirs que l'on peut avoir de notre existence. Un trou noir béant, sombre et effrayant, où réside quelques couleurs qui ressemblent plus à des rêves qu'à la réalité.

*Oy, oy, ne pense pas autant dans le vide, tu vas devenir fou.*

Une voix avait retenti, tétanisant mon corps, elle semblait être un écho à l'intérieur de ma tête. Mon regard se dispersait dans la petite salle de l'infirmerie alors que personne ne semblait être là, je déposais ma main contre mon crâne. Je n'eus pas le temps d'exprimer quoique ce soit, seuls mes songes divaguaient sur la folie qui semblait accaparer mon destin.

*Hé, gamin, on dirait que je suis coincé dans ton esprit, donne moi ton corps et disparais sans faire d'histoire.*

Encore une fois la même voix s'évadait de mes pensées, frappant mon esprit comme un dialogue que je pouvais faire sans prononcer le moindre mot. Je n'osais répondre alors il parlait tout seul, se nourrissant de chacune de mes pensées.

*Raté, tu n'es pas schizophrène. Ne me compare pas à un mortel comme toi.
bélître, si j'étais un démon tu crois que tu respirerais encore.
Une blague ? Tu vois quelqu'un rire ?
*

Toutes mes suppositions s'envolaient à l'instant même où elles débarquaient dans ma conscience. La panique emballait mon cœur qui tambourinait dans ma poitrine, je laissais ma clope chuter sur le sol et je fuyais en courant de l'infirmerie, soudainement envahi par une angoisse terrifiante.

*Pour un génie, tu as des idées à la con. Tu peux courir toute ta misérable vie, je suis dans ton corps, je vais pas partir parce que t'es essoufflé.*

J'ai couru dans la chambre que j'occupais depuis mon arrivée au pensionnat. Je me suis enfermé avant de me replier sur moi-même, le dos collé contre la porte et ma tête entre mes mains. J'ai hurlé, les yeux écarquillés par cette présence qui naviguait à l'intérieur de mes songes comme seul maître des lieux. Il continuait à parler, discutant avec toutes mes pensées, n'expliquant rien tellement tout ça semblait être évident pour lui.

*Un élu ? Après l'angoisse, ça va être la prétention ? Je n'ai rien contre toi, gamin, mais donne moi ton corps. Au nom du Dieu-Roi Lug, grand protecteur des arts, je t'ordonne d'offrir ton existence à ma volonté.*

L'absurde réalité s'installait doucement alors que je ne pouvais y croire. Une divinité avait prit place dans mon esprit. Alors capable de lire toutes mes pensées, vraisemblablement prompt à posséder jusqu'à mon âme, je me demandais pourquoi j'avais gardé ma conscience.

*Encore une question idiote, si je pouvais prendre ton corps je l'aurais déjà fait.*
*Tu n'es pas censé être un dieu ?*
*Oh ? Serait-ce de l'insolence ? Tu commences à me plaire. Je suis Lug, le Dieu-Roi.*
*Ridicule.*
*Oserais-tu douter ?*
*Oserais-tu me contredire ? Si tu es bien un dieu, tu es bien incapable mon pauvre Lug.
*

Ma rencontre avec celui qui partagera mon esprit pour toutes les années à venir était scellée. Entre une tension face à un désir de lutte et un rapport de pouvoir pour la domination, c'est avec un sourire malicieux que s'achevait ce premier échange. Le temps s'est écoulé, la vie s'est poursuivie et tout ce surréalisme est devenu commun, je n'étais pas seul, je découvrais alors la véritable signification de la section M et tout un nouveau monde s'ouvrait désormais devant moi.

*******

« Pourquoi les échecs, Monsieur Cook ? »

Diplômé depuis quatre ans du pensionnat dans le cinéma, j'avais pu monter quelques projets en étroit lien avec la direction qui m'assurait alors un poste de professeur que j'occupais depuis la dernière rentrée. Je ne voulais pas directement devenir professeur, bien que j'avais changé et bousculé tous mes projets d'avenir depuis son apparition, j'avais encore le désir brûlant de travailler dans le cinéma. Tout mon être s'était lentement transformé avec la présence de Lug. Il avait biaisé ma vision de ce monde de par sa simple existence, il m'avait fait redécouvrir toutes les notions et définitions que j'avais pu avoir sur la vie, les autres, le monde dans sa totalité. Il avait transcendé mon existence, se servant de mes réflexions pour appréhender l'humanité à son tour. Il n'existait personne d'aussi intéressante que lui, le monde entier perdait de son intérêt lorsque nous discutions, lorsque nous rêvions ensemble. Il y avait de l'affection entre nous mais le résultat serait le même, un jour, il devra avoir un gagnant. Mon film parlait des échecs, de ce jeu fabuleux qui m'avait été introduit par Lug. Il me contait ses histoires et il m'apprenait à jouer. C'était toute une philosophie perverse qui se suivait.

« Pourquoi ? C'est simple. Je voulais voir le visage nu de ce que l'humanité peut offrir. Vous savez, lorsque vous avez prévu vos coups et que vous voyez votre adversaire lentement se décomposer devant vous. Son regard fuit, il transpire et sa respiration s'accélère. La panique commence à l'envahir, il doute, il se sait sous pression et chaque coup qu'il fera sera déterminant. Alors il commence à patauger dans ses pensées, il se demande quel est le meilleur mouvement pour fuir et tenter de gagner. Mais il sait déjà. Il sait déjà qu'il est dos au mur et que les pions devant lui vont le dévorer. Et là, avant que le échec et mat ne tombe, son visage s'étiole car il n'existe aucun moyen de se sauver. Il est face à sa défaite et c'est à cet instant précis, alors qu'il est le plus vulnérable, qu'il exprime sa vraie nature. »

Je souriais avec un certain plaisir sadique. C'était une sensation particulière de voir devant soi une personne être obligée d'admettre son infériorité. Les échecs à un certain niveau ne laissent pas de place au hasard, c'est une lutte qui définit celui qui possède la meilleure stratégie, qui possède le meilleur intellect à cet instant précis. Ça n'est pas un classement d'intelligence, c'est un combat de réflexion, et voir doucement la sienne se faire lentement détruire par quelqu'un d'autre, c'est atroce et étrangement révélateur. L'humanité est décadente, elle se disperse dans les illusions du monde pour ne plus avoir à subir le désastreux théâtre de leur existence. Ils cherchent la rédemption, la reconnaissance, une réponse à des prières incessantes. Ce qu'ils ne savent pas, c'est que les dieux existent mais qu'aucun d'entre eux ne viendra les sauver.

« Et vous ? Quelle est votre vraie nature ? »


« Moi ? Je ne perds pas. »


Oh mon dieu

« Dis, Lug, pourquoi moi ? »

Assis sur le bord d'un toit, un œil fermé et l'autre posé délicatement derrière mon appareil photo, je laissais ma cigarette se consumer lentement entre mes doigts. Parcourant le paysage par mon regard inséré à travers l'objectif, je répétais cette question qui était devenue récurrente. Elle était comme une douce mélodie qui revenait sans cesse, incapable de m'en séparer, comme si elle était d'une importance essentielle. Je pouvais presque l'entendre soupirer, attendant déjà le ton grave et désabusé qu'il aimait souvent prendre pour me répondre. Lui comme moi étions habitués à nos caractères, à nos différences et à nos similitudes, je ne pouvais rien lui cacher et même s'il prétendait l'inverse, je savais qu'il gardait pour lui certains mystères bien choisis.

« Tu crois que je t'ai choisi pour une raison particulière ? Vous, les mortels, vous êtes si arrogants. Tous ancrés dans l'idée absolue que vous avez quelque chose de spécial. Vous êtes tous pareils, persuadés d'avoir été un choix, tellement prétentieux que vous vous imaginez être un élu à chaque coup du hasard alors que le simple écoulement du temps finit par vous faire disparaître. Gamin, n'oublie jamais que ton destin est mien. »


Lug avait toujours été comme ça, il semblait posséder un savoir et une vérité unique que personne d'autre pouvait ne serait-ce que prétendre avoir. Ce n'était pas réel, c'était simplement ce que je ressentais dès qu'il prenait la parole. Il avait toujours ce ton confiant, ce mélange sombre et froid qui ne laissait aucune issue. Je ne pouvais pas gagner, il avait toujours le dernier mot car il avait l'éloquence de la connaissance. Du moins, il arrivait à le faire croire. Je me relevais, posant l'appareil derrière moi, je plaçais mes pieds tout au bord du vide. Je fermais les yeux, un sourire sur le creux de mes lèvres.

« Tu n'es pas mieux. Enfermé dans un corps qui ne t'appartient pas, affaibli et éperdument tapis dans l'ombre en attendant la moindre opportunité pour prendre le dessus. Que ferais-tu si je sautais ? Ton existence cesserait avec la mienne ? Ou tu trouverais un autre corps à emmerder ? »


Je tenais en équilibre sur un pied, avant de marcher lentement sur le rebord. Je ne savais pas vraiment ce qui m'attendrait si je sautais. J'aimais défier Lug, tester jusqu'où il pouvait aller et même à quel point il pouvait affûté dans nos joutes verbales. J'avais perdu le contrôle plus d'une fois, mais je finissais toujours par reprendre le dessus. Je ne savais pas vraiment comment ça fonctionnait, je savais juste que je ne devais jamais baisser ma garde. Je ne fiais pas à notre entente, à notre affection, tout ça n'avait aucune importance car c'était bel et bien une lutte incessante.

« Tes fourberies ne marchent plus avec moi, Orias. »

Je riais un peu avant de me laisser tomber sur le toit et m'allonger sur le sol. Je prenais quelques bouffées de ma cigarette, laissant la fumée se fondre dans l'air, m'imaginant qu'elle rejoindrait paisiblement les nuages au dessus de moi. Je pensais à mon destin, à ce que signifiait mon existence. Je m'étais toujours demandé si avoir Lug en moi était un quelconque signe. Je repensais à ce que disait ma mère quand j'étais gamin, à toutes les histoires qu'elle inventait sur l'identité de mon père, sur cette fausse conception immaculée plus que ridicule mais ironiquement et absurdement juste en un sens.

« Tu as raison, je ne suis pas fou au point de te laisser partir. Je préfère tenter ma chance et t'apprivoiser. »

Il se mit à rire avec moi. Au final, on était dans le même bateau, si l'un de nous coulait il emporterait probablement l'autre avec lui. C'était une situation immuable et on s'y était fait depuis un moment maintenant, la seule variante possible se jouait sur la finalité de ce partage hors du commun. On était tous les deux conscients de tout ce que ça représentait mais on était de toute manière bien trop têtu pour faire la moindre concession. Je crois qu'en réalité on pourrait s'y faire, on pourrait trouver un compromis, chacun faisant un sacrifice pour le bien commun mais avoir le contrôle total était trop alléchant pour laisser l'occasion fuir. Et ça aussi, on en était conscient.

« Comme je le disais, tu es bien trop arrogant pour un vulgaire mortel. »

Je me redressais, le regard sérieux et posé sur l'horizon devant moi. Je terminais ma clope, repliant mes genoux contre mon torse pour poser ma tête entre mes bras. J'avais terminé de fuir, j'avais réalisé mes rêves d'artiste, j'avais concrétisé mes espoirs d'enfants mais ça n'était pas suffisant. Avec Lug en moi toute mon existence avait été chamboulé, tout avait été remis en question, plus rien n'avait eu le même goût, la même saveur. Je rêvais d'autre et je ne savais pas de quoi, tout ce que je savais c'est que les réponses ne se trouvaient pas au milieu de monde. Non, les réponses ne pouvaient être qu'à un seul endroit.

« On y retourne demain. C'est nostalgique. »

« Tu y retournes pour apprendre à des crétins comme toi comment maîtriser des pouvoirs divins. C'est pas nostalgique, c'est risible. Risible et prétentieux. »

« Tu dis ça parce que tu supportes pas l'idée d'être soumis. »


Un silence étrange se suivit de mes mots. Je ne réfléchissais pas vraiment avant de parler, après tout, il avait accès à tout ce qui se tramait dans mon esprit. Je ne pouvais pas lui mentir, je ne pouvais le manipuler par les voies conventionnelles. Il m'avait perverti, il m'avait changé, et je crois que je l'ai changé aussi. Enfin, au moins un peu.

« Tu es arrogant, Orias. Mais souviens-toi que tu n'es qu'un poisson au bord de l'eau pour moi. Tu gesticules, tu luttes car tu expérimentes quelque chose qui est bien loin de ta compréhension. Quand viendra le jour de ta chute, tu regretteras ton insolence et imploreras ma miséricorde. »


Je ne pus retenir l'angoisse et la terrible crainte qu'il pouvait parfois me faire ressentir. Il avait tellement de visage qu'il était délicat de savoir comment l'appréhender. Il lui arrivait d'être docile, d'être un soutien, des moments isolés où j'oubliais presque qu'il était quelqu'un d'autre qu'un deuxième moi inconscient.

« Retiens mes mots, Orias. Car je suis Lug, Dieu créateur et toi, tu n'es rien. »

Et d'autres moments, où il glaçait mon sang, laissant des frissons courber mon échine comme si ses simples mots m'obligeaient à me prosterner devant lui.

Carte d'identité

J'm'appelle Orias Von Cook, mais pour toi chéri ce sera uniquement Cook. J'ai 24 ans, d'ailleurs, je suis né le 29/02/1992, mais que j'sois ou non ton aîné, tu me dois le respect c'est comme ça qu'ça marche. J'suis anglais mais de toute façon on s'en branle puisque aujourd'hui j'fais partie des Celtics et du Personnel.
Mon dieu c'est Lug, et il est bien plus beau que le tien. D'ailleurs, moi aussi je suis beau, tu trouves pas que je ressemble à Orihara Izaya (Durarara!!) ? Et d'ailleurs, si tu veux me draguer, sache que je suis hétérosexuel.


 

Derrière l'écran

Jeune utopiste désabusé, j'ai laissé tomber mes illusions pour les remplacer par l'onirisme des artistes. Étudiant dans l'écriture, je trouve par le biais des forums un moyen d'écrire sans devoir travailler, sans devoir peaufiner à l'extrême ce que l'écriture pour le cinéma ne me permet pas. Dans une vingtaine qui commence à être entamée, je vis pour exister et je serais plus que ravi de philosopher, partager et discuter avec vous. Arrivé ici en fuyant une tempête de neige glissant sur mes plus fidèles idoles que sont les pingouins, j'ai déposé mes cactus et ma -majestueuse- présence dans le coin parce que je l'ai trouvé confortable. Code validé par Alum


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MessageSujet: Re: Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] EmptyLun 19 Déc - 22:54
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MessageSujet: Re: Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] EmptyLun 19 Déc - 23:59
Bienvenue sur Immortalia ! Bon courage pour rédiger ta fiche, j'ai hâte de voir ce que ton personnage va donner !

N'hésite pas à contacter Lawrence ou moi si tu as une question :)
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MessageSujet: Re: Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] EmptyMar 20 Déc - 19:33
Heeeey !

Bienvenu sur le forum ! Au plaisir de te croiser. Je suis impatiente de lire ta fiche CatEyes
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MessageSujet: Re: Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] EmptyMar 20 Déc - 19:59
Bienvenue !!!! coucou

J'ai hâtes de lire ta fiche ^^
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MessageSujet: Re: Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] EmptyJeu 22 Déc - 12:26
Merci pour vos messages, j'ai hâte de pouvoir commencer :) !

Ma fiche est terminée, j'espère que ça vous plaira d'abord, et que ça ira ensuite. Au cas contraire, je me tiens à votre disposition pour tous changements :D !

Bonne lecture ♥ !
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MessageSujet: Re: Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] EmptyJeu 22 Déc - 17:57
Merci! Je vais regarder cela surement en fin de semaine comme je suis un peu occupé, mais je te donne des nouvelles le plus tôt possible!
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MessageSujet: Re: Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] EmptyLun 26 Déc - 23:15
Suite à la lecture de ta fiche, j'ai très peu à dire. Le texte est bon, le personnage est réfléchi. Il faudra toutefois discuter certains points en CB ou par MP

1. Pour des raisons de remaniement de forum, tel que précédemment discutés, j'aimerais changer le second pouvoir de Lug comme déjà discuter en CB (△ Peut maîtriser les pensées et les émotions de ceux qui l'entourent) pour en trouver un qui est plus près de ses domaines de prédilection. Aussi, je dois vérifier quelque chose. Je sais que Lug est le dieu suprême, mais Nuada est techniquement le Dieu-Roi, je dois lire un peu plus sur le sujet pour démêler tout cela.

2. Aussi, je me demandais, vu la formation d'Orias, si tu ne voudrais pas être enseignant de cinéma, de philosophie ou de littérature, ou autre chose. Le problème étant que Lug et Orias semblent en lutte constante et donc, la maîtrise de pouvoir n'est pas idéale chez un enseignant qui ne maîtrise pas vraiment sa possession. La direction ne l'aurait pas engagée pour enseigner aux générations futures.

3. Aussi, j'aimerais discuter avec toi de ton histoire. Il y a quelques informations qui, je crois, pourraient complétés ou ajouter à celle-ci et pourraient t'être utiles concernant les maisons closes.

Lorsque nous aurons discuté et modifié les informations nécessaires, je validerai officiellement ta fiche.

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MessageSujet: Re: Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] EmptySam 21 Jan - 5:36
Coucou! Petit message pour savoir si tout allais bien vu ton absence! Si tu compte rester ou que tu as besoin d'un délais supplémentaire, fait moi signe! Dans le cas contraire, je devrai supprimer ton compte et archiver ta fiche. Elle sera toujours disponible pour ton éventuel retour au besoin, mais la divinité ne sera pas réservé.

Merci!
Lawrence Doogood
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MessageSujet: Re: Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] EmptyDim 29 Jan - 5:04
Comme cela fera bientôt un mois que nous n'avons aucune nouvelles, nous enverrons ta fiche le 30 janvier dans les Enfers, elle sera toujours récupérable si tu te réinscris et tu sera bienvenue, mais la divinité ne sera pas réservé dépassé ce délais. Merci!
Lawrence Doogood
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MessageSujet: Re: Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] EmptyMar 31 Jan - 22:28
Tel que déjà informé, on transferts le tout aux Enfers et tu es toujours bienvenue, simplement la divinité n'est plus réservée.
Lawrence Doogood
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MessageSujet: Re: Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] Orias Von Cook ♦ "Le temps est disloqué." (W. Shakespeare) [terminée] Empty
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